RSS FMED https://www.fmed.ulaval.ca/ Flux RSS pour la Faculté de Médecine de l'Université Laval fr_CA TYPO3 News | QcMédia TYPO3 EXT:news news-4616 Wed, 30 Apr 2025 10:17:28 -0400 À la mémoire de Jacques Brunet /nouvelles/detail-dune-nouvelle/a-la-memoire-de-jacques-brunet Jacques Brunet 1928-2025 La Direction de la Faculté tenait à rendre hommage à Jacques Brunet, un homme dont le parcours aura marqué l’histoire de notre Faculté et du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL). À l’occasion de son décès, nous offrons nos plus sincères condoléances aux membres de sa famille, ses collègues et amis.

Né à Québec en 1928, Jacques Brunet est décédé à Montréal, le 13 février 2025 à l’âge de 97 ans. Professeur émérite du département de médecine de la Faculté de médecine de l’Université Laval depuis 1998 et diplômé en médecine en 1952 de notre Université, il a été un acteur important dans la restructuration et le développement des programmes de formation en médecine et dans l’organisation du réseau hospitalo-universitaire de la Faculté. Son influence a été déterminante dans l’organisation de la recherche médicale autant dans notre réseau qu’au Québec.

M. Brunet fait partie des principaux comités d’orientation de l’Université et de la Faculté de médecine dans les années 1960 et est nommé professeur titulaire en 1967, avant de venir le premier directeur du département de médecine du CHUL en 1968. Nommé sous-ministre aux Affaires sociales du Québec en 1970, il garde ce poste jusqu’en 1973, année où il obtient la direction des services professionnels au CHUL et devient directeur de cet établissement en 1981, poste qu’il occupera jusqu’à sa retraite en 1992. En 1988, Opération Enfant Soleil est officiellement incorporé à titre d’OBNL. Jacques Brunet agit alors comme premier président du conseil d’administration. Rappelons que le premier Téléthon est organisé en juin 1988 par la Fondation du CHUL et que l’objectif est d’amasser des fonds pour doter le CHUL d’une urgence pédiatrique. Pendant toute cette période, M. Brunet accepte aussi des tâches d’enseignement en médecine sociale et préventive dans le cadre des programmes de maîtrise et de résidence en santé communautaire. 
En 2010, un laboratoire du Centre Apprentiss est nommé au nom de Jacques Brunet, désigné héros de la santé par l’Université Laval. 

Consulter l’avis de décès

]]>
news-4610 Wed, 30 Apr 2025 09:18:00 -0400 Un 5e prix Keith pour notre Faculté ! /nouvelles/detail-dune-nouvelle/luniversite-laval-forme-le-plus-grand-nombre-de-medecins-de-famille-au-canada-pratiquant-toujours-en-region-dix-ans-apres-leur-diplomation L’Université Laval forme le plus grand nombre de médecins de famille au Canada pratiquant toujours en région dix ans après leur diplomation. La Faculté de médecine de l’Université Laval a remporté le prix Keith de la Société de médecine rurale du Canada. Cette distinction est remise chaque année à la faculté de médecine canadienne qui a formé le plus grand nombre de médecins de famille pratiquant toujours en région dix ans après leur diplomation.

Rappelons que la Faculté a aussi remporté ce prix en 2004, 2015, 2019 et 2020.

« Ce résultat a été possible grâce à la grande mobilisation de nos partenaires en enseignement présents dans notre grand territoire de l’Est-du-Québec, en plus du Centre hospitalier De Lanaudière. Chacune et chacun mérite une part de ce prix ! Les CISSS qui reçoivent nos étudiants et étudiantes permettent de mettre en pratique la formation théorique reçue. Les professionnelles et professionnels à l’œuvre dans ces établissements contribuent, par la transmission de leurs compétences et leur passion pour leur région à favoriser un engouement envers la pratique en dehors des grands centres. Ces médecins et autres professionnels et professionnelles, de même que nos partenaires, ont permis à la Faculté de se démarquer et de recevoir pour une cinquième fois cette prestigieuse distinction », déclare le doyen de la Faculté, Julien Poitras.

La Faculté poursuit ses efforts pour favoriser l’installation de médecin en région. D’ailleurs, un premier groupe d’étudiantes et d’étudiants termine cette année leur préexternat à Rimouski (17) et à Lévis (18), ce qui augure bien pour la poursuite de leur carrière en médecine. Une première pour l’Université Laval ! Cette réussite est le fruit de l’implantation en dehors des grands centres de deux pavillons d’enseignement de la médecine en 2022. Ce levier s’ajoute à l’offre d’externats longitudinaux intégrés sur l’ensemble du Réseau universitaire intégré en santé et services sociaux de l’Université Laval, un engagement sanitaire et social de la Faculté envers toutes les régions du large territoire qu’elle sert. 

]]>
news-4612 Tue, 29 Apr 2025 16:13:43 -0400 La Semaine de la santé mentale à l’Université Laval : pour mieux se ressourcer /nouvelles/detail-dune-nouvelle/la-semaine-de-la-sante-mentale-a-luniversite-laval-pour-mieux-se-ressourcer Du 5 au 9 mai, les membres du personnel sont invités à participer à des activités axées sur la santé mentale Pour la première Semaine de la santé mentale à l’Université Laval, placée sous le thème « Se ressourcer », la Direction santé et mieux-être au travail du Vice-rectorat aux ressources humaines et aux finances propose au personnel diverses activités axées sur la santé mentale. En voici un bref aperçu.

Atelier sur le mieux-être

Le conférencier Martin Pelletier animera un atelier qui, à l’aide d’exercices concrets, donnera des outils pour mieux gérer son temps et son stress afin de vivre une vie qui correspond davantage à ses souhaits.

S’inscrire

Conférence « La science du bonheur »

Au cours de sa conférence, la professeure à l’École de psychologie Isabelle Denis amènera à se questionner sur le bonheur. Qu’est-ce, au juste, que le bonheur ? Est-il inné ou acquis ? Qu’est-ce qui rend heureux et comment l’être davantage ? Cette rencontre apportera des réponses à ces questions fondamentales.

S’inscrire

À ne pas manquer également, l’atelier de création de mandalas géants, la marche active ULaval ainsi que le passage du chariot Se ressourcer.

Pour en savoir plus sur l’ensemble des activités, consulter la programmation détaillée.

]]>
news-4613 Mon, 28 Apr 2025 16:19:00 -0400 Accidents de la route : des substances détectées chez plus de la moitié des automobilistes /nouvelles/detail-dune-nouvelle/etude-sur-les-accidentes-de-la-route-55-des-automobilistes-avaient-consomme-au-moins-une-substance-pouvant-affaiblir-les-facultes L'étude révèle également que 22% des quelque 8300 personnes transportées à l'urgence avaient au moins 2 substances dans leur sang Être impliqué dans un accident de la route après avoir consommé de l'alcool, des médicaments, du cannabis ou d'autres drogues récréatives est loin d'être une situation exceptionnelle au Canada. En effet, une étude pancanadienne, publiée dans Jama Network Open, révèle que des substances pouvant altérer les facultés ont été détectées chez plus de la moitié des automobilistes transportés à l'urgence à la suite d'une collision.

Une équipe de 22 scientifiques, dont Marcel Émond et Éric Mercier, professeurs à la Faculté de médecine de l'Université Laval et chercheurs au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, arrive à cette conclusion après avoir analysé des échantillons sanguins prélevés chez 8328 personnes qui étaient au volant lors d'un accident de la route survenu entre janvier 2019 et juin 2023. Leurs blessures, dont la gravité allait de modérée à sévère, avaient nécessité un transport vers l'urgence des 15 centres hospitaliers participants répartis dans 8 provinces canadiennes.

Dans les 6 heures qui ont suivi l'accident, des prélèvements de sang à des fins cliniques avaient été faits chez ces personnes. Ce qui restait des échantillons sanguins après les tests a servi à des analyses visant à détecter la présence de substances pouvant affecter la conduite automobile.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4611 Mon, 28 Apr 2025 13:45:50 -0400 Le nouveau Département d’innovation en éducation médicale (DIEM) est né ! /nouvelles/detail-dune-nouvelle/le-nouveau-departement-dinnovation-en-education-medicale-diem-est-ne Le DIEM deviendra un pôle interdisciplinaire francophone d’excellence et d’innovation en pratiques didactiques des sciences de la santé Le Département d’innovation en éducation médicale (DIEM) a vu le jour officiellement le 1er avril dernier. Depuis, sous la direction par intérim de Nathalie Gingras, une équipe a été mise en place. Le DIEM dévoilera sous peu une vitrine Web sur le site facultaire.

Véritable porte d’entrée du Département, cette vitrine Web donnera un aperçu sur la contribution du département dans le domaine de l’enseignement supérieur et présentera comment la Faculté de médecine et l’Université Laval pourront être reconnues pour leur leadership en éducation médicale. La clef du succès sera la collaboration avec l’ensemble des départements de la Faculté et des partenaires externes.

« La création du Département d’innovation en éducation médicale est un grand pas pour notre Faculté et est le fruit d’une vision innovante. Sa mise en place permettra de créer un pôle interdisciplinaire francophone d’excellence et d’innovation en pratiques didactiques des sciences de la santé. Il favorisera l’amélioration de la formation dans les différentes professions de la santé dont en sexologie, en kinésiologie, en sciences de la réadaptation et en médecine, tout en soutenant le développement d’un système de santé apprenant et socialement responsable. », confirme le doyen de la Faculté de médecine, Julien Poitras. 

Bon succès et longue vie au Département d’innovation en éducation médicale !

Des questions ou envie de vous impliquer ? diem@fmed.ulaval.ca

]]>
news-4608 Thu, 24 Apr 2025 11:47:59 -0400 Félicitations aux 20 finissantes en audiologie! /nouvelles/detail-dune-nouvelle/felicitations-aux-20-finissantes-en-audiologie Les étudiantes ont souligné la fin de leur parcours universitaire avant d’entreprendre leur stage final. L’ambiance était festive au Jardin des décanats le 10 avril dernier. En effet, les 20 finissantes en audiologie étaient rassemblées avec l’équipe enseignante du programme pour souligner la fin d’une étape importante de leur formation, soit la réussite de toutes les activités d’apprentissage préalables à leur stage final.

Crédit photo : Jérôme Bourgouin – Université Laval

Le directeur du programme, M. François Bergeron, a souligné fièrement leur parcours inspirant, leur persévérance inégalée et leur transition vers leurs rôles de professionnelles de la santé. Mme Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l'École des sciences de la réadaptation, était également présente pour les féliciter et les encourager à poursuivre leur engagement social et communautaire. 

M. Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine, qui ne pouvait être présent, leur a adressé un message vidéo empreint de fierté. 

Crédit photo : Jérôme Bourgouin – Université Laval

Les finissantes sont fin prêtes à mettre en pratique tous les apprentissages réalisés au cours de leurs deux années de formation. 

Nous leur souhaitons bon succès durant leur stage et pour la suite de leur carrière professionnelle !

Consultez l’album photo

]]>
news-4615 Wed, 23 Apr 2025 16:41:00 -0400 Marc Leopold Colonnier /nouvelles/detail-dune-nouvelle/marc-leopold-colonnier Professeur retraité de la Faculté de médecine depuis 1991 C'est avec regret que nous avons appris le décès de M. Marc Leopold Colonnier professeur retraité de la Faculté de médecine depuis 1991.

M. Colonnier est décédé le 31 janvier dernier à l'âge de 94 ans.

Pour plus d'informations

]]>
news-4609 Wed, 23 Apr 2025 08:23:00 -0400 Trois questions sur la série Adolescence et le discours masculiniste /nouvelles/detail-dune-nouvelle/trois-questions-sur-la-serie-adolescence-et-le-discours-masculiniste La professeure Roxanne Guyon analyse la montée du discours misogyne dans les écoles du Québec et donne son avis sur l’usage de la série comme outil pédagogique Le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont annoncé vouloir se servir de la série britannique Adolescence pour sensibiliser les jeunes aux dérives masculinistes. Immense succès sur Netflix, cette série met en scène un meurtre qui s’inscrit dans un continuum de violences sexistes et met notamment en lumière la montée des discours misogynes dans les écoles du Royaume-Uni. Comme l’explique Roxanne Guyon, professeure en sexologie à la Faculté de médecine, le Québec n’est pas épargné par la montée de ces discours.

Qu’est-ce qui peut expliquer cette montée des discours misogynes dans les écoles du Québec ?

Certains « influenceurs » masculinistes qui promeuvent des discours misogynes sur les plateformes numériques, tels qu’Andrew Tate, ont connu une impressionnante notoriété auprès des jeunes garçons durant la pandémie, où l’on a constaté une consommation importante de ce type de contenu. Cette montée des discours misogynes peut s’expliquer, entre autres, par une réaction défensive face au mouvement #metoo et à la promotion de l’égalité de genre : certains garçons perçoivent les progrès en matière de droits des femmes comme une perte de pouvoir, de privilège ou de repères. Reflétant les contrecoups des dénonciations ayant eu lieu dans le cadre du mouvement #metoo, plusieurs évoquent l’impression de devoir se censurer ou se surveiller de façon excessive, alimentant un sentiment de perte de liberté ou d’inversion des rapports de pouvoir.

Or, l’école est un espace de socialisation où l’identité se développe, se négocie, et où les normes de genre sont visibles. Les jeunes y passent de longues heures entourés de leurs pairs, dans un contexte de validation sociale constante. Ainsi, les discours de domination peuvent trouver écho auprès des garçons, où les blagues sexistes et les discours misogynes peuvent servir à acquérir un certain statut social ou à renforcer les liens avec leur groupe de pairs. Par ailleurs, bien que plusieurs membres du personnel soient sensibles à ces enjeux, les écoles manquent souvent de ressources, de formation ou de soutien pour intervenir face à des discours misogynes et à des comportements sexistes. Ainsi, la misogynie se propage dans les écoles parce qu’elle est banalisée, valorisée, peu remise en question et alimentée par des discours masculinistes et antiféministes auxquels les jeunes sont exposés en ligne et auxquels ils s’identifient.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4606 Tue, 22 Apr 2025 09:36:13 -0400 Une cohorte record en médecine de famille /nouvelles/detail-dune-nouvelle/une-cohorte-record-en-medecine-de-famille Les facultés de médecine saluent les résultats du jumelage 2025 Les quatre facultés de médecine du Québec (Université Laval, Université McGill, Université de Montréal et Université de Sherbrooke) accueillent avec enthousiasme les résultats du processus d’admission en résidence, à la suite du deuxième tour du jumelage coordonné par le Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS). Au total, 923 futurs résidentes et résidents ont été jumelés dans le contingent régulier — les candidates et les candidates ayant fait leur programme de formation en médecine au Canada ainsi que les personnes diplômées hors Canada et États-Unis admissibles ayant leur citoyenneté ou la résidence permanente canadienne — à des programmes de formation à travers la province, dont 480 en médecine de famille.

Il s’agit de la plus importante cohorte de futures et futurs médecins de famille jamais formée au Québec, un jalon significatif pour répondre aux besoins croissants en soins de première ligne, notamment dans les régions en pénurie de services. Cette croissance permet d’accentuer encore davantage notre présence dans tous les milieux régionaux et de renforcer le rôle essentiel de la médecine de famille dans le réseau de la santé. 

En outre, pour la première fois, les facultés offraient par l’entremise de CaRMS des places dans le contingent particulier, entre autres pour des candidates et des candidats ayant fait leur programme de formation en médecine à l’extérieur du Canada ou ayant d’autres particularités professionnelles. Vingt autres futures personnes résidentes seront ainsi admises dans ce contingent, dont quatre en médecine de famille. Elles viendront eux aussi contribuer aux soins à la population du Québec au cours de leur formation, et pourront possiblement opter pour la pratique médicale au Québec à l’issue de leur formation.

Une présence accrue en région

Parmi les 484 futures personnes résidentes en médecine de famille, 154 ont choisi de faire leur résidence à l’extérieur des grands centres urbains, un résultat qui témoigne de l’intérêt croissant des étudiantes et étudiants pour la pratique en région. Ces médecins en formation joueront un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux soins pour la population québécoise, en particulier dans les régions qui en ont le plus besoin.

Une mobilisation collective qui porte fruit

Les doyens et doyenne des quatre facultés de médecine soulignent que ce succès est le fruit d’efforts soutenus et concertés pour valoriser la médecine de famille et promouvoir ses multiples facettes auprès des étudiantes et étudiants en médecine. Le groupe souligne toutefois que plusieurs défis demeurent pour assurer la pleine reconnaissance et l’attractivité durable de cette spécialité essentielle. Depuis plusieurs années, les facultés ont mis en place des mesures concrètes pour rehausser l’attractivité de la médecine de famille, en bonifiant l’exposition à cette spécialité durant le parcours universitaire, en multipliant les occasions de mentorat, et en collaborant étroitement avec les milieux cliniques pour offrir des environnements d’apprentissage stimulants, humains et bienveillants. Cette exposition régionale et la progression de l’intérêt étaient entre autres du nombre des objectifs de l’implantation de pavillons d’enseignement de la médecine à Gatineau, Lévis, Rimouski, Saguenay et à Trois-Rivières.

Une collaboration forte avec le gouvernement et les acteurs du milieu

Les quatre facultés de médecine du Québec travaillent en partenariat étroit avec le gouvernement du Québec ainsi que les actrices et acteurs du réseau de la santé pour former des cohortes de médecins compétentes, engagées et bien préparées à répondre aux réalités de la pratique. 

Les résultats du jumelage 2025 sont un signal positif pour le système de santé québécois. La médecine de famille est la porte d’entrée du réseau pour des milliers de patientes et patients. Former un plus grand nombre de médecins dans cette spécialité, et particulièrement en dehors des grands centres, contribue directement à améliorer la qualité, la continuité et la proximité des soins dans l’ensemble du Québec.

Une volonté d’aller encore plus loin

Les facultés de médecine réitèrent leur engagement à poursuivre les efforts pour répondre aux défis de recrutement et de formation en médecine de famille, et à innover dans les approches pédagogiques afin d’assurer que les futures et futurs médecins soient bien outillés pour relever les enjeux complexes de la santé publique, du vieillissement de la population et de l’organisation des soins. Elles auront besoin de l’appui du gouvernement et des acteurs du système de santé afin d’accueillir les cohortes record de personnes résidentes qui sont attendues à compter de 2028, en raison des fortes augmentations d’admissions au premier cycle auxquelles elles ont consenti à partir de la rentrée 2024.

« Ces résultats sont très encourageants. Ils témoignent non seulement de l’intérêt soutenu pour la médecine de famille, mais aussi du succès de nos actions concertées pour faire rayonner cette spécialité essentielle. Nous sommes particulièrement fiers de constater une forte présence en région, un objectif que nous poursuivons avec conviction. »
–  Dominique Dorion, doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, et président de la Conférence des doyens des facultés de médecine des universités du Québec

Nombre de personnes résidentes en médecine de famille par région administrative*

Région administrative Nombre de personnes résidentes
Bas-Saint-Laurent 6
Saguenay–Lac-Saint-Jean 19
Capitale-Nationale 77
Mauricie 14
Estrie 26
Montréal 151
Outaouais 15
Abitibi-Témiscamingue 8
Côte-Nord 4
Nord-du-Québec 0
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 8
Chaudière-Appalaches 15
Laval 20
Lanaudière 20
Laurentides 20
Montérégie 61
Centre-du-Québec 7

* Trois personnes sont admises, mais l’attribution de leur GMF-U est à déterminer et 10 personnes sont admises à Moncton.

À propos de la Conférence des doyens des facultés de médecine des universités du Québec (CDFM)

Les quatre universités québécoises dotées d’une faculté de médecine se concertent et élaborent des positions et des projets communs. De concert avec les autres instances des affaires médicales du Bureau de coopération interuniversitaire, la CDFM joue un rôle important en matière de représentation auprès des autorités gouvernementales concernées par la formation médicale et la planification des effectifs médicaux, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). La CDFM réunit les doyennes et les doyens des quatre facultés, qui s’y concertent et y élaborent des positions et des projets d’intérêt commun. La présidence de la CDFM est assumée par l’un des décanats et change chaque année. 

www.bci-qc.ca/comites/affaires-medicales/

]]>
news-4607 Tue, 22 Apr 2025 09:24:00 -0400 Les lauréates et lauréats du Gala de la vie étudiante 2025 /nouvelles/detail-dune-nouvelle/les-laureates-et-laureats-du-gala-de-la-vie-etudiante-2025 Célébration des initiatives parascolaires et hôte de la finale locale de Forces AVENIR, l’événement a réuni près de 300 membres de la communauté universitaire le 17 avril dernier Le Bureau de la vie étudiante de l’Université Laval honorait de nombreuses personnes à l’occasion du 35e Gala de la vie étudiante, qui se tenait au Théâtre de la Cité universitaire le jeudi 17 avril dernier.

Célébration des initiatives parascolaires et hôte de la finale locale de Forces AVENIR, l’événement a réuni près de 300 membres de la communauté universitaire. Depuis 35 ans, le Gala de la vie étudiante met en lumière une relève dynamique et passionnée, active dans divers domaines, œuvrant à un environnement où il fait bon vivre, ainsi qu’à une société saine et épanouie.

Élise Thiboutot, lauréate du prix Exclamation

Élise Thiboutot, étudiante en microbiologie-immunologie originaire de Lévis, a reçu le prix Exclamation remis à la candidature par excellence de la soirée. Elle a notamment coordonné, à titre de présidente, la 2e édition du RDV en Sciences, un rassemblement scientifique étudiant qu’elle a fondé à la fin de son baccalauréat en microbiologie.

Maintenant à la maîtrise en microbiologie-immunologie, Élise Thiboutot a occupé le poste de vice-présidence à la logistique de Kinovember, un projet unique qui mobilise la communauté étudiante et l’incite à bouger et à adopter de saines habitudes de vie. Ambassadrice pour l’événement Les filles et les sciences et pour Héma-Québec sur le campus, elle siège également à plusieurs comités liés à son programme et sa faculté. Dès sa première année de maîtrise, elle a rejoint le réseau d’aide en santé psychologique pour apporter son soutien aux personnes étudiantes en recherche de la Faculté de médecine.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4605 Thu, 17 Apr 2025 15:40:39 -0400 Les Mini-écoles des sciences de la santé en milieux autochtones poursuivent leur tournée /nouvelles/detail-dune-nouvelle/les-mini-ecoles-des-sciences-de-la-sante-en-milieux-autochtones-poursuivent-leur-tournee Une première édition hivernale riche en découvertes La tournée des Mini-écoles se poursuit ! À la fin du mois de mars, la communauté innue d’Ekuanitshit a accueilli la toute première édition hivernale des Mini-écoles des sciences de la santé de l’Université Laval. En mai, la tournée s’arrêtera à Pessamit et visera les mêmes objectifs.

Réalisée en collaboration avec l’Institut Tshakapesh, les équipes de la Faculté ainsi que des partenaires locaux, la tournée a réuni 20 membres de la communauté étudiante provenant de dix programmes en sciences de la santé. Deux participantes étaient issues de la communauté d’Ekuanitshit. Ce fut une immersion unique, empreinte de partage, de découvertes et de réflexions !

S’adapter aux imprévus pour faire rayonner la santé à l’école

En raison des conditions météorologiques, l’école de Teueikan a été fermée une partie de la journée dédiée à la Mini-école. Pour faire vivre l’expérience aux élèves, l’horaire a été revu et le salon des professions a été adapté. De plus, les kiosques sont restés accessibles à la communauté, offrant une occasion de dialogues intergénérationnels autour des carrières en santé. Malgré les imprévus, la journée a été un franc succès !

« Ce fut une expérience très émotive. Je crois aux impacts à long terme puisqu’il y a huit ans, je participais moi aussi à une Mini-école. Cela m’a permis de croire en mon rêve de devenir médecin ! Le décrochage scolaire est un fléau, surtout dans les communautés autochtones isolées comme la mienne. Le potentiel des jeunes autochtones est immense. Il faut faire en sorte qu’ils croient en eux et semer un rêve dans leur cœur. Je peux enfin dire que j’ai bouclé la boucle », témoigne Anaïs Malec, étudiante en médecine et Innue d’Ekuanitshit.

« À chaque fois, les Mini-écoles sont des expériences incroyables et inoubliables. Celle d’Ekuanitshit m’a particulièrement touchée puisqu’elle se déroulait dans ma communauté. Je crois profondément en l’impact et en l’importance du projet. Je suis tellement fière de pouvoir y contribuer ! », raconte Jade Malec, étudiante en sciences du langage et Innue d’Ekuanitshit.

Une visite du Centre de santé Mashtishanitshuap a permis de voir concrètement l’organisation des soins de santé et les défis vécus. Quant à la visite du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Côte-Nord à Havre-Saint-Pierre, elle a été l’occasion de discuter des enjeux régionaux en santé et de participer à une présentation sur la sécurisation culturelle. Cet aspect est fondamental pour offrir aux communautés autochtones des soins adaptés et respectueux. 

Animée par Marie-Paule Malec et Guylaine Michel, et grâce à de nombreuses collaborations, la rencontre culturelle avec la communauté mettait en lumière la richesse des traditions innues. À l’horaire : observation du dépeçage d’un lièvre, participation à la confection de banniques, dégustation d’un repas traditionnel, participation à une prestation de danse traditionnelle Makusham et de robes à franges. 

Cette journée a profondément marqué le groupe, tant par l’accueil chaleureux que par la profondeur des savoirs partagés.

Écouter l’entrevue réalisée par les deux responsables de l’activité

]]>
news-4604 Thu, 17 Apr 2025 15:24:59 -0400 Des résultats tangibles pour la 2e mission en 2025 à Madagascar ! /nouvelles/detail-dune-nouvelle/des-resultats-tangibles-pour-la-2e-mission-en-2025-a-madagascar Visites de sites de soins de santé, travaux sur la pédagogie et la réforme de la formation initiale en médecine étaient au cœur des activités. D’une durée de 12 jours, la deuxième mission 2025 à Madagascar s’est terminée le 11 avril dernier. Elle s’inscrit dans le cadre de l’entente entre la Faculté de médecine de l’Université Laval (FMED ULaval), celle de l’Université d’Antananarivo à Madagascar et le ministère de la Santé publique de Madagascar. Cette mission visait l’amélioration des soins de premières lignes à Madagascar et ce, à travers un appui à la réforme de la formation médicale des six facultés de médecine malgaches.

Un appui à nos partenaires malgaches

« Initiés il y a plus d’un an, les travaux portant sur la réforme de la formation initiale en médecine et sur la formation en pédagogie médicale étaient à nouveau au cœur de la mission. Pour une première fois et dans le cadre du premier séminaire pédagogique, la délégation participait aux réflexions sur la réforme de la formation des paramédicaux. Cela a permis d’ouvrir la porte à de nouvelles perspectives de collaboration. Cette mission a été l’occasion de réitérer l’appui de la FMED ULaval aux grands chantiers visant l’amélioration de la santé de la population locale et de renforcer les liens entre nos institutions », témoigne la professeure médecin titulaire au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence (DMFMU) et coordonnatrice de la mission, Janie Giard. 

Les visites de sites de soins de santé ont favorisé l’identification de milieux de stage et de ceux qui sont potentiels à le devenir pour des résidentes et les résidents de la FMED ULaval. Ces milieux permettraient à la fois un enrichissement de leur formation ainsi qu’une contribution au renforcement de la capacité locale.

La délégation a également joué un rôle actif dans la réflexion entourant la mise en place des conditions gagnantes de la réforme de la formation médicale et de l’amélioration des soins de santé. Ceci inclut la création de Centres de santé de Base  – Universitaire. Ils seront les piliers de la formation des médecins généralistes à Madagascar.

Nouveauté 2025

Pour une première fois, la délégation était accompagnée de François Gélineau, vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable à l’Université Laval et de Richard Debigaré, vice-doyen aux études en réadaptation et directeur de l’École des sciences de la réadaptation à la FMED ULaval. L’apport de l’École permet d’envisager ce partenariat sous un nouvel angle. 

Outre messieurs Gélineau et Debigaré et madame Giard, Claude Labrie, vice-doyen aux études médicales doctorales, Christian Rheault, adjoint du vice-doyen aux études médicales postdoctorales, Marc Bouchard, directeur du programme de doctorat en médecine, Samuel Boudreault, directeur du programme de médecine de famille et Patrick Daigneault, directeur du département de pédiatrie. Martine Côté, représentante de l’organisme Santé Monde, s’est jointe au groupe.

Principales réalisations

Partager l’expérience et l’expertise de la FMED ULaval et appuyer les collègues malgaches dans leur démarche en vue de contribuer à : 

  • développer d’un référentiel des compétences métier du médecin généraliste, les MADAMEDS, un socle sur lequel s’appuie le design du nouveau programme de formation;
  • réviser de la cartographie de la formation médicale initiale basée sur l’approche par compétence et le passage à une pédagogie 2.0;
  • faire un état des lieux et réflexions sur les prochaines étapes visant à mieux préparer les paramédicaux; 
  • établir un échéancier permettant au premier groupe d’étudiantes et d’étudiants d’expérimenter le nouveau programme dès 2026;
  • une meilleure appropriation de la réforme par les partenaires. 

La délégation a profité de sa présence en sol malgache pour rencontrer le ministre de la Santé publique et celui de l’Enseignement supérieur ainsi que la présidente de l’Agence universitaire de la Francophonie – bureau Océan Indien.

Encore cette année, les liens d’amitié et de collaboration qui unissent les partenaires depuis 14 ans ont été solidifiés, tout en menant à des réalisations concrètes qui améliorent la santé de la population, et ce, dans un esprit de responsabilité sociale.

]]>
news-4603 Wed, 16 Apr 2025 09:40:34 -0400 Célébration de fin de parcours pour les étudiantes et étudiants en orthophonie /nouvelles/detail-dune-nouvelle/celebration-de-fin-de-parcours-pour-les-etudiantes-et-etudiants-en-orthophonie Ensemble, elles ont franchi une étape cruciale de leur formation universitaire. Le 3 avril dernier, le Jardin des décanats a été le théâtre d’une ambiance festive ! Les 47 finissantes et finissants en orthophonie se sont réunis avec l’équipe enseignante du programme pour célébrer la réussite de toutes les activités d’apprentissage nécessaires avant leur stage final.

M. Vincent Martel-Sauvageau, directeur de programme, a salué leur parcours remarquable, la qualité de leur travail et leur transition vers leur rôle de professionnels de la santé. Mme Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l’École des sciences de la réadaptation, et M. Maximiliano A. Wilson, directeur adjoint aux études de l’École, étaient également présents pour les féliciter et les encourager à poursuivre leur engagement social et communautaire. 

M. Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine, ne pouvant être présent, leur a adressé un message vidéo empreint de fierté et de reconnaissance.

Cette cohorte est désormais prête à mettre en pratique tous les apprentissages acquis au cours de ces deux années de formation. Nous leur souhaitons beaucoup de succès dans leur stage et dans leur future carrière professionnelle !

Consultez l’album photo

]]>
news-4602 Mon, 14 Apr 2025 10:10:00 -0400 Tendinite au tendon d'Achille: il ne faut pas négliger la composante psychologique /nouvelles/detail-dune-nouvelle/tendinite-au-tendon-dachille-il-ne-faut-pas-negliger-la-composante-psychologique La peur exagérée d'avoir mal et la propension à imaginer des issues négatives au problème sont associées à l'intensité de la douleur perçue De plus en plus d’études suggèrent que la réadaptation des personnes qui souffrent de blessures musculosquelettiques peut être entravée par la peur irrationnelle d’avoir mal en exécutant certains mouvements (kinésiophobie) et par la propension à imaginer des issues très négatives à leur problème. Une nouvelle preuve à cet effet vient d’être apportée par une équipe de l’Université Laval qui a publié, dans la revue Sports Health, une étude montrant que la douleur ressentie par les adeptes de la course à pied aux prises avec une tendinite au tendon d’Achille est associée à la kinésiophobie et à la propension au catastrophisme.

Environ 50 % des personnes qui font de la course à pied souffriront un jour d’une tendinite au tendon d’Achille, rappelle le responsable de l’étude, Jean-Sébastien Roy, professeur à l’École des sciences de la réadaptation et chercheur au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de l’Université Laval. « La course est une activité très exigeante pour ce tendon. En général, les charges qu’il doit supporter représentent environ 6 fois le poids du coureur à chaque foulée, mais elles peuvent atteindre jusqu’à 12 fois son poids en montée ou en descente », signale-t-il.

La tendinite au tendon d’Achille peut être tenace. Dans le tiers des cas, elle est toujours présente un an après l’apparition des symptômes. « Le problème peut même subsister pendant plusieurs années et les récidives sont fréquentes, ce qui affecte la qualité de vie des gens », souligne le chercheur.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4596 Wed, 09 Apr 2025 15:58:41 -0400 Le doyen Julien Poitras dévoile une nouvelle bande dessinée à l’Espace muséal /nouvelles/detail-dune-nouvelle/le-doyen-julien-poitras-devoile-une-nouvelle-bande-dessinee-a-lespace-museal L’exposition JULIEN POITRAS Le poids de nos traces s’installe au pavillon Ferdinand-Vandry. Le 8 avril dernier avait une saveur particulière pour le doyen de la Faculté de médecine, Julien Poitras. Dans le cadre d’un lancement conjoint avec la Bibliothèque de l’Université Laval, qui inaugurait au même moment l’exposition HUGO PRATT — L’héritage, l’œuvre, la biographie, M. Poitras a annoncé la création d’un tout nouvel espace muséal trifacultaire. Cet espace est situé au Centre des ressources d’apprentissage (CRA) du pavillon Ferdinand-Vandry. Pour l’occasion, il a aussi dévoilé sa toute nouvelle exposition. 

Jusqu’au 29 mars 2026, l’exposition JULIEN POITRAS Le poids de nos traces sera à l’affiche ! Ce titre correspond à celui d’une bande dessinée du doyen de la Faculté de médecine. En son nom personnel, Julien Poitras propose un regard lucide et sans concession sur notre système de la maladie dit « de la santé ». L’exposition met en lumière la démarche de l’artiste et le processus de création d’une bande dessinée.

« Dans cet ouvrage, en grande partie autobiographique, je dresse un parallèle entre mon enfance et mon travail et rôle d’enseignant dans le monde de la santé. Je raconte à la première personne, avec des dessins réalistes, le milieu religieux dans lequel j’ai grandi, ma découverte de la bande dessinée, mon intérêt pour la science, mais aussi le contact très humain qui se noue avec les patientes et les patients qui s’enchaînent à l’urgence, et avec les médecins de la relève que je forme », indique M. Poitras en invitant la communauté universitaire et le grand public à visiter l’exposition. 

Une exposition satellite sera présentée dans les pavillons d’enseignement de la médecine de Lévis et de Rimouski.

Faire rayonner la communauté trifacultaire

« Nous voulons mettre en lumière le talent artistique au sein de nos trois facultés, signe de diversité, de l’importance de l’humain dans nos professions et de notre ouverture à la communauté. Au terme de l’exposition en cours, nous souhaitons présenter aux membres de nos facultés et au grand public d’autres talents présents dans notre communauté ainsi que des artéfacts issus de notre histoire », souligne d’une même voix la doyenne de la Faculté de pharmacie, Julie Méthot, le doyen de la Faculté de médecine, Julien Poitras et celui de la Faculté des sciences infirmières, Frédéric Douville.

Connaître les détails de l’exposition

Consulter l’album photos de l’événement

]]>
news-4595 Wed, 09 Apr 2025 09:11:38 -0400 Une 2e mission à Madagascar en douze mois en partenariat avec la Faculté de médecine d’Antananarivo /nouvelles/detail-dune-nouvelle/une-2e-mission-a-madagascar-en-douze-mois-en-partenariat-avec-la-faculte-de-medecine-dantananarivo La mission suscite l’intérêt de la journaliste et documentariste Karina Marceau. Du 24 mars au 6 avril dernier, deux membres du Département de chirurgie, Louis Lacombe et Geneviève Nadeau, ainsi que la gynécologue obstétricienne Caroline Rhéaume du Département d’obstétrique, de gynécologie et de reproduction ont réalisé une deuxième mission en douze mois à Madagascar. Cette mission se déroulait en collaboration avec nos partenaires de la Faculté de médecine d’Antananarivo. 

Accompagnée par la résidente en urologie, Daphnée Bédard-Tremblay, l’équipe a collaboré avec l’urologue et ancien ministre de la Santé malgache, Yoël Rantomalala. Également présente sur place, Karina Marceau, journaliste et documentariste, s’est intéressée aux impacts positifs des interventions et du partage d’expertise réalisés dans le cadre de la mission.

L’objectif de l’équipe de la Faculté de médecine de l’Université Laval ?

« Nous souhaitons poursuivre la mise sur pied d’un programme pérenne de prévention, d’éducation, de sensibilisation, de correction et de réinsertion sociale des victimes et survivantes des fistules obstétricales à Madagascar. L’intention est de minimiser le nombre de femmes qui en souffrent », mentionnent d’une même voix Caroline Rhéaume et Geneviève Nadeau. 

Les fistules obstétricales sont principalement causées par un travail obstétrical qui présente des complications prolongées, parfois jusqu’à cinq jours. Cette situation se produit lorsque les femmes n’ont pas accès à des soins obstétricaux d’urgence rapidement.

De Tana à Mahajanga, en passant par Tamanave

La mission a commencé le 24 mars dernier à l’Hôpital de Tana et s’est poursuivie du 25 au 31 mars au Centre de Fistules Freedom from Fistula à Tamanave. L’équipe y a effectué un partage d’expertise et de connaissances chirurgicales avec les équipes médicales locales. Des cours théoriques ont été dispensés aux étudiantes, aux étudiants et aux internes dans les facultés de médecine visitées. La mission s’est terminée du 30 mars au 4 avril à Mahajanga, pour une mission chirurgicale à la Faculté de médecine. 

Inscrites dans le cadre de la programmation de la Chaire de leadership en enseignant en santé des femmes, ces actions auront des retombées concrètes sur l’intégration sociale et la qualité de vie des femmes malgaches.


Dr Daphnée Bédard-Tremblay à la Faculté de Tamatave (Toamasina)

Mission multivolets

Du 30 mars au 12 avril, une délégation de la Faculté sera également à Madagascar pour une mission multivolets avec nos partenaires de la Faculté de médecine d’Antananarivo. Cette autre mission a pour but de soutenir nos partenaires malgaches dans leurs efforts afin de renforcer les soins communautaires et de proximité, ainsi que de poursuivre la mise en place d’une réforme de la formation en médecine générale. Surveillez nos actualités ! D’autres détails suivront.  

]]>
news-4594 Tue, 01 Apr 2025 13:27:00 -0400 Sexualité des personnes âgées: beaucoup de barrières dans les centres d'hébergement /nouvelles/detail-dune-nouvelle/sexualite-des-personnes-agees-beaucoup-de-barrieres-dans-les-centres-dhebergement La qualité de vie sexuelle devrait être considérée parmi les besoins de base essentiels des personnes qui y résident Quelle serait votre réaction si vous appreniez que votre mère ou votre grand-mère, qui vit dans un centre d’hébergement, s’y est fait un ami avec qui elle a une forme d’intimité sexuelle ? Cette idée vous choque-t-elle ? Pensez-vous que les membres de votre famille devraient intervenir ? Croyez-vous que le personnel du centre a fait montre de négligence en permettant qu’une telle chose se produise ?

« La sexualité des personnes âgées est encore un sujet tabou auquel sont associés de nombreux stéréotypes, commente Dominique Giroux, professeure à l’École des sciences de la réadaptation de l’Université Laval. On croit, à tort, que les personnes âgées sont asexuées, qu’elles n’ont pas de désirs ou de besoins sexuels, et on considère négativement l’expression de leurs comportements sexuels. En centre d’hébergement, il n’est pas rare que l’on associe l’expression sexuelle à une forme de désinhibition ou à des problèmes comportementaux. »

La sexualité est une composante importante du bien-être tout au long de la vie, rappelle la professeure Giroux.

« On estime qu’une personne a une bonne qualité de vie sexuelle lorsqu’elle peut adopter des comportements qui lui permettent de répondre de façon satisfaisante à ses besoins physiques, psychologiques et sociaux. »

Les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et les maisons des aînés reconnaissent-ils les besoins sexuels des personnes âgées et que font-ils pour les accommoder ? C’est ce que la professeure Giroux et 7 autres chercheuses et chercheurs ont tenté de déterminer en passant en revue 11 études et 49 rapports, thèses et documents divers publiés sur le sujet au cours des 20 dernières années. Dans un deuxième temps, l’équipe a mené des consultations auprès de 26 personnes vivant ou travaillant dans des CHSLD au Québec.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4592 Mon, 31 Mar 2025 16:27:33 -0400 Reconnaissance des partenaires cliniques de l’École des sciences de la réadaptation /nouvelles/detail-dune-nouvelle/reconnaissance-des-partenaires-cliniques-de-lecole-des-sciences-de-la-readaptation L’engagement et la contribution exceptionnels des milieux partenaires en enseignement ont été soulignés lors d’un événement célébratoire. Le jeudi 13 mars dernier, l’École des sciences de la réadaptation a organisé une soirée de reconnaissance au pavillon Ferdinand-Vandry afin de mettre en lumière l’engagement essentiel des professionnelles et professionnels des milieux partenaires dans l’enseignement clinique. La soirée, qui a réuni plus de 60 personnes, a été l’occasion de saluer la contribution remarquable de ces acteurs qui accueillent les stagiaires, contribuant ainsi de façon notable à la formation de la relève.

Des cliniques privées ont été particulièrement reconnues pour leur participation soutenue à l’offre de stages au cours des cinq dernières années. Ces établissements ont reçu des attestations en guise de reconnaissance de leur rôle clé dans la formation de la communauté étudiante et de la qualité des stages offerts.

Souligner l’excellence de notre corps professoral

La cérémonie s’est conclue par la remise des prix d’excellence de l’École des sciences de la réadaptation pour l’année 2024. 

Le prix d’excellence des professeurs a été décerné à Jean-Sébastien Roy, professeur titulaire du programme de physiothérapie. 

Le prix d’excellence des chargés d’enseignement en médecine et des responsables de formation pratique a été attribué à Annie Pomerleau (programme d’ergothérapie) et à Maude Bastien (programme de physiothérapie). 

Enfin, le prix de grande contribution à la réadaptation a été remis à Catherine Vallée, professeure titulaire du programme d’ergothérapie, comme marque de reconnaissance de ses contributions exceptionnelles et de son leadership au sein de la communauté de la réadaptation à l’Université Laval et au sein de la Faculté de médecine.

Crédit photo : Université Laval — Jérôme Bourgoin

Richard Debigaré, vice-doyen aux études en réadaptation et directeur de l’École
Jean-Sébastien Roy, professeur titulaire du programme de physiothérapie
Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l’École

Crédit photo : Université Laval — Jérôme Bourgoin

Richard Debigaré, vice-doyen aux études en réadaptation et directeur de l’École
Annie Pomerleau, responsable de formation pratique et chargée d’enseignement en ergothérapie,Maude Bastien, responsable de formation pratique et chargée d’enseignement en physiothérapie
Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l’École

Crédit photo : Université Laval — Jérôme Bourgoin

Richard Debigaré, vice-doyen aux études en réadaptation et directeur de l’École
Catherine Vallée, professeure titulaire du programme d’ergothérapie
Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l’École

Consultez l’album photos

]]>
news-4591 Fri, 28 Mar 2025 15:48:25 -0400 Inauguration du centre de recherche du nouveau complexe hospitalier du CHU de Québec – Université Laval /nouvelles/detail-dune-nouvelle/inauguration-du-centre-de-recherche-du-nouveau-complexe-hospitalier-du-chu-de-quebec-universite-laval Des équipes de recherche regroupant 250 personnes utilisent déjà ces nouvelles installations construites au coût de 90M$ Le CHU de Québec — Université Laval a inauguré, le vendredi 28 mars, le centre de recherche de son nouveau complexe hospitalier, localisé sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Cet événement marque un jalon important dans la livraison des pavillons qui composeront le nouveau complexe hospitalier.

Construit au coût de 90 M$, ce pavillon de 5 étages regroupe des équipes de recherche qui étaient auparavant réparties dans trois édifices rattachés à l’Hôtel-Dieu de Québec. Une trentaine de chercheuses et chercheurs de l’Université Laval et leur équipe utilisent déjà ces nouvelles installations. Au total, 250 personnes y mènent des activités de recherche dans les domaines de l’oncologie, de l’endocrinologie et de la néphrologie.

Les espaces, qui couvrent quelque 11 000 mètres carrés de plancher, ont été pensés pour faciliter le travail collaboratif entre les équipes. De plus, le nouveau centre de recherche est adjacent au centre de cancérologie, ce qui facilitera l’intégration des activités de recherche et des activités cliniques ainsi que la synergie entre les équipes de recherche et les équipes soignantes.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4590 Fri, 28 Mar 2025 15:29:05 -0400 Ma thèse en 180 secondes : notre Faculté brille deux fois plutôt qu’une à la finale de l’Université Laval /nouvelles/detail-dune-nouvelle/ma-these-en-180-secondes-notre-faculte-brille-deux-fois-plutot-quune-a-la-finale-de-luniversite-laval Une deuxième place et un prix coup de cœur ont été remis à deux doctorantes. La finale Université Laval du concours Ma thèse en 180 secondes s’est déroulée le 26 mars 2025, alors que 14 finalistes sont bravement montés sur la scène pour relever ce défi oratoire.

Kelly Godbout, doctorante en médecine moléculaire, s’est hissée sur le podium en remportant le deuxième prix du concours francophone grâce à sa présentation intitulée  « Couper le messager de la protéine tau : une nouvelle stratégie pour le traitement de la maladie d’Alzheimer ».

Pour la catégorie anglophone du concours appelée 3 Minute Thesis, la représentante de la Faculté était Sehrish Khan, doctorante en neurosciences. Sa présentation ayant pour titre « Restoring Circadian Rhythms: A Strategy for Treatment of Oral Cancer » lui a valu le prix Coup de cœur.

Bravo aux deux lauréates ainsi qu’aux autres finalistes ! 
À l’an prochain !

Visionnez la finale ULaval du 26 mars 2025

]]>
news-4589 Fri, 28 Mar 2025 12:00:24 -0400 Activité des couvertures : vers une meilleure compréhension commune /nouvelles/detail-dune-nouvelle/activite-des-couvertures-vers-une-meilleure-comprehension-commune Un dialogue qui cherche à éclairer et à sensibiliser sur la réalité autochtone. Inspiré d’une initiative semblable organisée en novembre dernier, un groupe d’étudiantes et d’étudiants du Groupe d’intérêt en santé autochtone (GISA), l’Association étudiante autochtone de l’Université Laval (AÉUAL) et la Faculté de médecine ont organisé le 19 mars dernier l’Activité des couvertures. L’événement s’est déroulé au pavillon Alphonse-Desjardins.

Entre autres, cette activité a réuni plus d’une vingtaine de membres du personnel et de personnes issues des programmes de médecine, de l’École des sciences de la réadaptation, ainsi que d’autres facultés.

« J’ai pu vivre en quelques heures la rétrospective historique des 500 dernières années. Soyons fiers de nous, car nous sommes un peuple très résilient », raconte un participant.


Animée par l’organisme Uashashkutuan, l’activité vise à sensibiliser les personnes présentes à l’expérience historique de la dépossession des peuples autochtones du Canada ainsi qu’à ses répercussions actuelles. Des couvertures étaient disposées au sol, symbolisant le territoire de l’Amérique du Nord. 

Au terme de l’activité, les personnes interrogées se sont exprimées d’une seule voix : cette expérience devrait être vécue par toutes et tous. 

Vous avez manqué l’activité ? Pas de souci, elle aura lieu à nouveau cet automne. Restez à l’affût !

Un cercle du partage sous le signe de la douceur

Un cercle de partage a permis à chacun et chacune d’exprimer les émotions ressenties durant l’activité et d’échanger sur des réflexions. L’équipe d’animation est quant à elle demeurée à l’écoute et a su partager des enseignements remplis de douceur et de sagesse. Quant à la profondeur des partages, elle a permis de créer un lien fort entre les personnes présentes. 

« C’était très formateur, car cette activité nous permet de ressentir les injustices passées et présentes. Cela nous rappelle l’importance d’être à l’écoute des autres et nous encourage à poursuivre nos efforts vers la guérison et la réconciliation. », témoigne un autre participant.

]]>
news-4587 Wed, 26 Mar 2025 14:00:00 -0400 Notre agente de liaison raconte son séjour au cœur de ses racines innues /nouvelles/detail-dune-nouvelle/notre-agente-de-liaison-raconte-son-sejour Retour sur ce voyage particulier dans le cadre du nanoprogramme Gardiennes et gardiens du territoire. Du 5 au 9 mars dernier, notre agente de liaison aux dossiers facultaires autochtones, Annie Hervieux, a accompagné la communauté étudiante du nanoprogramme en foresterie de l’Université Laval, Gardiennes et gardiens du territoire. Ce programme s’adresse aux membres des Premières Nations qui souhaitent approfondir leurs connaissances. L’initiative a été réalisée en collaboration avec le Bureau des Premiers Peuples de l’Université Laval.  

Sous la forme d’un récit de voyage, elle nous raconte ses rencontres inoubliables :  

Ce matin, j'ai revêtu une chemise à carreaux, comme je l'ai fait ces derniers jours passés sur le territoire innu de mon enfance. J'ai emporté avec moi bien plus que l'odeur de fumée du feu sacré allumé dès le lever du jour pour remercier la vie et honorer nos ancêtres. Durant mon séjour au camp Kanapeut, j'ai pu me ressourcer par la transmission des partages des personnes ainées, mais également par les liens d’amitié tissés au fil des jours. 

« Différents, mais semblables »

Nous étions différentes nations provenant de plusieurs communautés à participer à cet échange riche en enseignements autochtonisés. Différents, mais semblables à la fois, car notre lien à la terre et le désir de la préserver nous unissent. Nous avons entre autres exploré le territoire en raquette, visité la hutte d'un castor et écouté des partages, des contes ainsi que des légendes. Il y a longtemps, trop longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de dormir sur le sapinage, bercé par le bruit du vent et le crépitement d’un feu de camp. Cette expérience m’a permis de renforcer mon identité culturelle et mon attachement à la terre mère. C'est donc avec un cœur léger, rempli de gratitude et avec un esprit enrichi de nouvelles connaissances qui m'accompagneront assurément dans la suite de mon parcours. 

Annie Hervieux
Agente de liaison aux dossiers facultaires autochtones 
 

]]>
news-4588 Tue, 25 Mar 2025 14:37:00 -0400 Un symposium pour perfectionner son leadership et ses compétences transversales /nouvelles/detail-dune-nouvelle/un-symposium-pour-perfectionner-son-leadership Retour sur cette nouvelle formation s’adressant aux résidents et résidentes en chirurgie. Les 17 et 18 février derniers, le Département de chirurgie a tenu le tout premier Symposium de leadership et de développement des compétences transversales.

Destinée aux résidentes et résidents de la deuxième à la cinquième année en spécialités chirurgicales, cette journée de formation leur a permis de perfectionner leurs compétences en leadership et d’explorer des enjeux actuels liés à leur discipline, dans un cadre propice à la réflexion et aux échanges.

Au cœur des discussions : la connaissance de soi, l’intelligence émotionnelle, le curriculum caché, l’équité et la diversité, ainsi que des compétences clés pour avoir une pratique équilibrée, telles que la gestion du temps et de la fatigue et la conciliation entre vies professionnelle et personnelle.

Cette initiative novatrice du Département de chirurgie découle du regroupement des 5 à 7 du leadership et de la volonté d’intégrer l’enseignement adapté des compétences transversales dans la formation des futurs et futures spécialistes. 

Organisé en collaboration avec la Faculté, l’événement a connu un vif succès et sera reconduit l’an prochain. 

]]>
news-4586 Mon, 24 Mar 2025 11:19:29 -0400 Le professeur Jérôme Frenette, double médaillé aux Championnats canadiens d'athlétisme en salle des vétérans /nouvelles/detail-dune-nouvelle/professeur-jerome-frenette-double-medaille-aux-championnats-canadiens-dathletisme Entraîné par un étudiant sprinteur du Rouge et Or, il a terminé troisième aux épreuves de 60 mètres et de 200 mètres. Le professeur titulaire Jérôme Frenette enseigne au programme de physiothérapie de l’École des sciences de la réadaptation à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Sportif polyvalent aujourd’hui âgé de 58 ans, il n’avait jamais exploré les courses de vitesse pure… jusqu’à l’an dernier.

« Au mois d’août, après les Jeux olympiques de Paris, j’ai décidé de m’inscrire au Club d’athlétisme de Québec, explique-t-il. Je me suis décidé après avoir vu les Canadiens gagner leur médaille d’or au relais 4 x 100 mètres. Je m’étais toujours dit que je devais faire de la course. Je savais que j’avais les qualités d’un sprinteur. J’avais une certaine vitesse quand j’étais jeune. »

Après cinq mois d’entraînement, début février 2025, le professeur Frenette a participé à sa première compétition. «Ces championnats québécois se tenaient à Montréal, dit-il. À environ 170 mètres de ma course de 200 mètres, j’ai eu une grosse crampe au niveau du quadriceps. J’avais des signaux me disant de ralentir. J’ai continué. La douleur était tellement forte que j’ai arrêté de contracter mes muscles. J’ai presque chuté.»

Un mois plus tard, les 1er et 2 mars à Winnipeg, le coureur expérimentait un tout autre scénario durant les Championnats canadiens d’athlétisme en salle des vétérans.

« Entre Montréal et Winnipeg, j’ai vu une différence assez importante, raconte-t-il. Mes jambes étaient vraiment plus dures et plus fortes. Dans la catégorie des 55-59 ans, mes performances au 60 mètres (8,68 secondes) et au 200 mètres (28,09 secondes) m’ont valu deux médailles de bronze. J’étais même deuxième dans le dernier tournant au 200 mètres. Je suis descendu d’une seconde sur mon temps de Montréal. Cela dit, j’ai l’impression que ça va me prendre plus que cinq mois pour atteindre mon maximum, sans doute un an ou deux. »

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4585 Mon, 24 Mar 2025 09:44:04 -0400 Intervalles à haute intensité avec réduction du flot sanguin: une combinaison gagnante /nouvelles/detail-dune-nouvelle/intervalles-a-haute-intensite-avec-reduction-du-flot-sanguin Effectuer des intervalles à haute intensité alors qu'un garrot réduit le volume de sang dans les jambes augmente rapidement certaines composantes de la performance sportive. Une étude publiée dans la revue Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism par une équipe du Département de kinésiologie de l’Université Laval montre qu’il existe une technique d’entraînement qui permet à des athlètes d’aller chercher, en trois semaines à peine, une augmentation d’environ 4 % de leur puissance au sprint et de leur puissance aérobie maximale. Pour en profiter, il suffirait que ces sportifs intègrent à leur programme d’entraînement des séances d’intervalles à haute intensité pendant lesquelles le volume de sang qui circule dans leurs jambes est réduit à l’aide d’un garrot pneumatique, similaire au brassard utilisé pour mesurer la pression sanguine.

L’équipe de recherche en a fait la démonstration grâce au concours de 18 athlètes de niveau régional ou national qui pratiquaient la course à pied ou le cyclisme sur route. Ces athlètes ont accepté d’ajouter trois séances hebdomadaires d’intervalles à haute intensité à leur programme habituel d’entraînement. Ces séances, réalisées sur vélo stationnaire, consistaient à exécuter des séries de 15 secondes d’effort à 100 % de la capacité aérobie maximale entrecoupées de 15 secondes de récupération.

Une difficulté supplémentaire a été imposée à 10 des participants. En effet, ils devaient réaliser ces séances d’intervalles alors qu’un garrot pneumatique réduisait, de 50 % à 70 %, le débit sanguin dans leurs jambes.

« Cette occlusion partielle crée une hypoxie locale. C’est l’équivalent d’un entraînement en altitude, mais la réduction de l’apport en oxygène, plutôt que d’affecter tout l’organisme, est localisée dans les jambes. Ces conditions créent un stress auquel le corps répond par des adaptations physiologiques », explique le professeur titulaire François Billaut au Département de kinésiologie et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université Laval.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4584 Fri, 21 Mar 2025 11:49:39 -0400 Trois nouvelles chaires de recherche et deux renouvellements confirmés /nouvelles/detail-dune-nouvelle/trois-nouvelles-chaires-de-recherche-et-deux-renouvellements-confirmes Découvrez les titulaires de la Faculté de médecine et l’impact de leurs recherches sur les sciences de la santé. Le gouvernement fédéral vient d’annoncer que la Faculté de médecine a obtenu trois nouvelles chaires de recherche et deux renouvellements de chaires.

Ce programme national vise à attirer et à retenir les chercheuses et chercheurs les plus prometteurs dans leur domaine, qu’ils soient bien établis ou qu’ils soient des scientifiques de la relève. 

Les trois nouvelles chaires de recherche

Chaire de recherche du Canada en modélisation mathématique et en économie de la santé liée aux maladies infectieuses

  • Titulaire : Marc Brisson, professeur titulaire au Département de médecine sociale et préventive
  • Période : 1er octobre 2024 jusqu’au 30 septembre 2031

L’objectif de cette nouvelle chaire est d’éclairer les décisions nationales/internationales sur les stratégies optimales de contrôle/prévention des maladies infectieuses, dans un contexte de ressources limitées. Son équipe de recherche développe des modèles dynamiques de transmission de pointe, analyse de vastes ensembles de données au niveau de la population et utilise l’économie de la santé pour estimer l’efficacité/le rapport coût-efficacité des stratégies de contrôle/prévention des maladies infectieuses.

La pandémie de COVID-19 a mis en évidence le rôle essentiel que la modélisation peut jouer dans l’amélioration de la santé des populations, mais aussi la rareté de cette expertise au niveau mondial.

Chaire de recherche du Canada sur les maladies neuromusculaires et les canalopathies

  • Titulaire : Mohamed Chahine, professeur titulaire au Département de médecine
  • Période : 1er octobre 2024 jusqu’au 30 septembre 2031

L’objectif de cette chaire est de mener des investigations pionnières sur les origines moléculaires complexes des troubles neuromusculaires. Il s’agit également d’explorer les relations entre le dysfonctionnement des canaux ioniques et les myopathies associées, communément appelées « canalopathies ioniques ». La stratégie consiste à combiner des technologies de pointe et des modèles de maladies, notamment des cellules souches pluripotentes humaines induites spécifiques aux patients et patientes et des modèles de souris qui reflètent plus fidèlement les conditions in vivo. Ces travaux de recherche aspirent à apporter des contributions significatives au domaine des maladies neuromusculaires et à jeter les bases d’un meilleur diagnostic, d’un traitement plus efficace et d’une meilleure prise en charge de ces maladies pour les personnes touchées au Canada et dans le monde.

Chaire de recherche du Canada en identification de biomarqueurs prédictifs et diagnostiques pour améliorer la gestion du cancer du poumon

  • Titulaire : Philippe Joubert, médecin clinicien enseignant au Département de biologie moléculaire, de biochimie médicale et de pathologie
  • Période : 1er janvier 2025 au 31 décembre 2029

Le cancer du poumon est le cancer le plus mortel au Canada, avec un taux de survie à cinq ans de 22 %. L’objectif principal de cette chaire est de développer des biomarqueurs prédictifs qui peuvent être mis en œuvre dans un contexte clinique pour améliorer la gestion des patients et patientes qui ont subi une résection du cancer du poumon. Ces travaux de recherche ont le potentiel d’apporter des contributions essentielles au domaine du cancer du poumon, en fournissant de nouveaux biomarqueurs de décision clinique pour améliorer le résultat clinique après la chirurgie. Ils contribueront également à former la prochaine génération d’étudiants et étudiantes à la biologie du cancer, à l’immunologie et à l’analyse d’images à l’aide de technologies de pointe.

Les deux chaires de recherche renouvelées

De plus, la Faculté de médecine compte deux renouvellements de chaire de recherche.

Chaire de recherche du Canada en nanoscopie intelligente de la plasticité cellulaire

  • Titulaire : Flavie Lavoie-Cardinal, professeure au Département de psychiatrie et de neurosciences
  • Période : 1er novembre 2024 au 31 octobre 2029

Cette chaire se concentre sur la microscopie assistée par l’IA pour étudier la structure et la fonction synaptiques dans les tissus cérébraux tridimensionnels. Elle vise à développer des techniques d’imagerie adaptative et des stratégies d’analyse quantitative permettant de déchiffrer la réorganisation dépendante de l’activité et la diversité synaptique.

La recherche s’appuiera sur des nanoscopes personnalisés de pointe et s’étendra aux techniques de microscopie intelligente multimodale. L’objectif : explorer la manière dont le remodelage synaptique influe sur l’activité neuronale et, en fin de compte, sur la fonction cognitive, en particulier pendant la plasticité synaptique et dans les modèles de vieillissement. Le CRC devrait repousser les limites de la neurophotonique, en favorisant les collaborations interdisciplinaires et la diffusion des connaissances dans tous les domaines.

Chaire de recherche du Canada en santé numérique axée sur les personnes

  • Titulaire : Holly Witteman, professeure titulaire au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence
  • Période : 1er octobre 2024 au 30 septembre 2029

Cette chaire vise à concevoir, développer et évaluer des outils et des systèmes de santé numérique. L’objectif est d’aider la population canadienne à comprendre les informations relatives à la santé, à gérer leur santé et leur bien-être et à prendre des décisions en matière de santé fondées sur des données probantes et conformes à leurs valeurs.

Pour que la santé numérique soit centrée sur l’humain, elle doit donner la priorité aux besoins, aux préférences et aux objectifs des personnes qui l’utilisent. La chaire accordera la priorité à ces éléments dans le contexte des maladies chroniques, du dépistage d’une maladie auto-immune, de l’immunisation et de l’intégration de caractéristiques telles que le sexe, le genre, l’âge, l’identité ethnoculturelle, le handicap et l’état de santé dans la santé numérique. L’objectif ultime de la chaire est d’aider la santé numérique à être centrée sur l’être humain pour tous les habitants et habitantes du Canada.

]]>
news-4581 Thu, 13 Mar 2025 15:31:35 -0400 L'admission des candidates et candidats québécois et canadiens se poursuit! /nouvelles/detail-dune-nouvelle/ladmission-des-candidates-et-candidats-quebecois-et-canadiens-se-poursuit Il est encore temps de déposer votre demande d’admission pour la session d’automne 2025. Plusieurs de nos programmes acceptent toujours des demandes d’admission ! La date limite de dépôt varie selon le programme d’études. L’admission tardive est réservée aux candidates et aux candidats du Québec et du Canada. 
Gardez le rythme et déposez dès maintenant une demande d’admission pour débuter votre programme sous peu. Voici les programmes d’études offerts :

Début automne 2025

Certificats et microprogrammes de 1er cycle

Microprogrammes de 2e cycle, DESS

Maîtrises et doctorats de recherche
N.B. Vous devez trouver votre direction de recherche avant d’envoyer votre demande d’admission pour l’un de ces programmes.

Vous pouvez également consulter l’ensemble des programmes encore ouverts à l’Université Laval.

]]>
news-4580 Thu, 13 Mar 2025 14:08:39 -0400 L’IVPSA reçoit 4,29 M$ pour favoriser l’inclusion sociale des personnes aînées de Charlevoix /nouvelles/detail-dune-nouvelle/livpsa-recoit-43-m-pour-favoriser-linclusion-sociale-des-personnes-ainees-de-charlevoix Le financement d’Emploi et Développement social Canada assure la pérennité du projet pour 5 ans. La mise en œuvre du projet Démarche collective pour l’inclusion sociale des personnes aînées de Charlevoix est maintenant confirmée grâce à un financement de près de 4,29 M$ sur 5 ans. Ce financement provient d’Emploi et Développement social Canada (Nouveaux Horizons pour les aînés — volets subventions et contributions pancanadiennes). Le projet sera chapeauté par l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés (IVPSA) de l’Université Laval. 

« L’Institut et les organismes avec lesquels il collabore possèdent la capacité de mettre en relation la recherche et l’expertise des milieux de pratique afin d’identifier les besoins des personnes aînées. Ils mettent à contribution toutes les ressources et les services disponibles pour les combler dans une approche collaborative et de coconstruction. Le projet annoncé aujourd’hui illustre très bien cette approche », témoigne Émilie Raymond, directrice de l’Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés de l’Université Laval. 


Joël Lightbound, député de Louis-Hébert à la Chambre des communes du Canada

Favoriser l’inclusion sociale

L’objectif de cette initiative est de favoriser l’inclusion sociale des personnes aînées. Une attention particulière sera portée à celles habitant en périphérie des centres urbains de La Malbaie et Baie-Saint-Paul. Soulignons que les personnes âgées de 55 ans et plus représentaient l’an dernier 48 % de la population de la région, alors que les personnes de 65 ans et plus représentaient plus de 33 %.

Claire Gagnon, l’élue responsable de la question des aînés de Charlevoix-Est et mairesse de la municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs

Pour favoriser l’inclusion sociale,

« les actions doivent être multiples et toucher différentes cibles pour avoir de l’impact. D’autant plus que les aînés sont susceptibles de vivre simultanément plusieurs situations à risque d’exclusion sociale, dont des problèmes de mobilité, la prise de la retraite et la précarité financière », confirme André Tourigny, médecin clinicien enseignant agrégé à la Faculté de médecine et porteur du projet. 

L’IVPSA, avec ses collaborateurs et partenaires de la région de Charlevoix, prioriseront les personnes aînées vivant des situations d’exclusion ou à risque d’en vivre. Dès la première année, l’accent sera mis sur l’élaboration d’un plan d’action concerté.

]]>
news-4579 Thu, 13 Mar 2025 13:55:40 -0400 Pourquoi est-on étourdi quand on se lève rapidement? /nouvelles/detail-dune-nouvelle/pourquoi-est-on-etourdi-quand-on-se-leve-rapidement Marc-Antoine Guay, résident en médecine interne générale, répond à une question du public posée dans le cadre de la série La science, pas si compliquée! Nous avons probablement toutes et tous vécu ce petit moment de vertige alors que nous nous levons après une sieste ou après avoir visionné en rafale notre série préférée. Marc-Antoine Guay, résident en médecine interne générale à la Faculté de médecine de l’Université Laval, répond à la question de Mohamed sur les causes de cet étourdissement passager.

« Ah, ce moment magique où vous vous levez trop vite du canapé et, pouf, le monde devient un manège. Ce phénomène a un nom : l’hypotension orthostatique. De façon grossière, il s’agit d’une chute temporaire de la pression artérielle, un peu comme si votre corps faisait une petite pause et se disait : "Ah, attends, je ne suis pas encore prêt à gérer tout ça !"

Quand vous êtes allongé, le sang circule tranquillement dans vos vaisseaux. Mais, dès que vous vous levez d’un coup, la gravité se fait sentir et le sang s’accumule dans les veines de vos jambes. Résultat : moins de sang qui retourne au cœur, une pression artérielle qui fait un petit plongeon… et donc, moins de sang pour alimenter notre cerveau. Pas de panique ! Normalement, votre corps réagit en envoyant un signal d’alarme : il contracte les muscles des artères et accélère les battements cardiaques. Toutefois, si ce mécanisme se réveille trop lentement, c’est là que les étourdissements frappent !

Les veines de vos jambes ont de petites valves pour éviter que tout le sang ne parte en vacances vers vos pieds. Parfois, ces mécanismes ne sont pas suffisants, surtout si vous êtes un peu déshydraté, que vous avez une pression artérielle naturellement basse, ou encore, que vous prenez certains médicaments. Chez les personnes plus âgées, le système circulatoire peut être un peu moins réactif, rendant les vertiges plus fréquents.

Pour éviter de transformer votre "levée du divan" en mini spectacle de cirque, pensez à vous lever doucement et à vous garder bien hydraté. Votre corps vous dira merci ! »

Propos recueillis par Audrey-Maude Vézina

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>
news-4583 Thu, 13 Mar 2025 13:51:00 -0400 Propulser la relève et la recherche en oncologie ORL /nouvelles/detail-dune-nouvelle/propulser-la-releve-et-la-recherche-en-oncologie-orl Hervé Pomerleau devient le 58e membre des Cent-Associés grâce à un don de 1,5M$ à la Faculté de médecine Fondateur de l’entreprise de construction Pomerleau, Hervé Pomerleau a choisi de créer un fonds destiné à la recherche sur les cancers ORL (langue, bouche, gorge ou cordes vocales) à la Faculté de médecine. Inspiré par son propre vécu avec ce type de cancer, il concrétise son engagement par un don de 1,5 M$ pour soutenir la recherche de pointe, appuyer le recrutement professoral et offrir des bourses à de jeunes chercheuses et chercheurs. Par ce geste, il devient le 58e membre du programme philanthropique Les Cent-Associés de l’Université Laval.

De la Beauce à un fleuron québécois de la construction

Natif de Saint-Georges, en Beauce, et depuis toujours imprégné d’un esprit entrepreneurial, Hervé Pomerleau s’est lancé en affaires en 1966 en créant Hervé Pomerleau inc. (aujourd’hui Pomerleau).

Dès la fondation de son entreprise, il voyait grand, et son histoire aura été étroitement liée à celle de la Révolution tranquille pour faire entrer le Québec dans la modernité. Depuis presque 60 ans,

Pomerleau est passée de compagnie régionale à leader canadien de la construction, avec la réalisation de plus de 2000 projets de bâtiments et d’infrastructures.

L’éducation, pilier du développement des régions

Entrepreneur visionnaire et fonceur, Hervé Pomerleau s’est dévoué avec la même énergie pour l’avenir de sa région et de ses habitants. Si la municipalité de Saint-Georges demeure un porte-étendard de l’entrepreneuriat québécois, c’est aussi parce qu’il y a contribué activement depuis des décennies. D’abord en créant des emplois et en apportant une vitalité économique, puis par de nombreux engagements sociaux au sein de sa communauté.

L’éducation a été sa plus grande cause pour l’essor des régions. Il a notamment été un bâtisseur du Centre universitaire des Appalaches, qui vise à améliorer l’accès à la formation universitaire et à augmenter le taux de diplomation en Beauce.

Lire la nouvelle complète d’ULaval nouvelles

]]>