Ce type d’entraînement ne devrait pas être systématiquement proscrit pendant la grossesse
L’activité physique d’intensité élevée pose-t-elle des risques pour les femmes enceintes ou pour leur fœtus? Pas forcément, suggère une étude exploratoire publiée dans la revue scientifique Sports Medicine par une équipe formée de chercheurs de l’Université de l’Alberta, de l’Université Wilfrid Laurier et de l’Université Laval.
Cette équipe, dont font partie la doctorante Lawrence Labrecque et le professeur Patrice Brassard du Département de kinésiologie de l’Université Laval et du Centre de recherche de l’Institut universitaire en cardiologie et en pneumologie de Québec — Université Laval, a soumis 15 femmes enceintes à deux types d’entraînement : une séance d’entraînement continu à intensité modérée et une séance d’entraînement par intervalles à intensité élevée. Ces femmes étaient, en moyenne, à leur 27e semaine de grossesse.
« Présentement, les autorités médicales recommandent aux femmes enceintes de pratiquer des activités physiques d’intensité modérée et d’éviter les activités de haute intensité. Il s’agit d’une recommandation qui repose sur peu de données parce que le sujet a été très peu étudié jusqu’à maintenant. C’est ce qui nous a donné l’idée de mieux documenter les effets de l’entraînement par intervalles de haute intensité sur la femme enceinte et sur son fœtus », précise Patrice Brassard.