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8,8 M$ pour mieux dépister les infections fongiques et les algues bleues

Visuel rectangles alignés et colorés

Dirigés par Christian Landry et Roger Levesque, ces projets de génomique auront des retombées pratiques en santé humaine et en environnement

Deux équipes de l’Université Laval s’attaquent à des microorganismes qui menacent la santé humaine et la santé des environnements aquatiques. Grâce à des subventions provenant de Génome Canada et de Génome Québec, ces équipes mettront au point des outils plus rapides et plus précis pour dépister les espèces fongiques pathogènes ainsi que les cyanobactéries (algues bleues) qui produisent des toxines dangereuses pour la santé humaine.

Efflorescences d’algues bleues

Les professeurs Roger Levesque, de la Faculté de médecine et de l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) de l’Université Laval, et Jérôme Comte, de l’INRS, ont reçu une subvention de 5,4 M$ pour mettre au point, d’ici la fin de 2025, un test rapide permettant de détecter la présence de cyanobactéries productrices de toxines néfastes aux humains.

Les cyanobactéries sont partout dans l’environnement, mais seulement 20 % des espèces de ce groupe produisent des toxines dangereuses pour la santé humaine. Afin de pouvoir les reconnaître, les chercheurs séquenceront des cyanobactéries contenues dans des milliers d’échantillons d’eau prélevés au Québec.

Cet exercice permettra de construire une base de données génomique qui pourra être consultée en ligne.

« Un technicien pourra prélever un échantillon d’eau dans un lac et le placer dans un appareil portatif de séquençage branché à un ordinateur portable relié à notre base de données. Il saura rapidement quelles sont les espèces de cyanobactéries présentes et si elles posent un danger », explique Roger Levesque.

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