Détail de la nouvelle

Vers des biomarqueurs fiables pour les douleurs musculosquelettiques chroniques

Des chercheurs identifient 14 marqueurs sanguins qui pourraient nous renseigner sur les mécanismes à l’origine de ce dérèglement et nous mettre sur la piste de meilleurs traitements

Bien que les douleurs musculosquelettiques chroniques touchent près d’un adulte sur cinq, les avancées dans ce domaine sont rares, notamment parce que ce dérèglement demeure largement subjectif : ces douleurs sont ce que les patients disent qu’elles sont. Une étude publiée le 15 avril dans PLOS One pourrait aider à confirmer objectivement la nature et l’intensité de ces douleurs.

En effet, une équipe de recherche de l’Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval a identifié 14 biomarqueurs sanguins associés positivement ou négativement au risque de souffrir de douleurs chroniques au bas du dos, au cou ou à l’épaule.

Pour faire cette démonstration, les chercheurs ont utilisé une base de données constituée à partir des résultats d’analyse d’échantillons sanguins de 4 742 personnes vivant aux États-Unis. Du nombre, 1 214 rapportaient avoir ressenti des douleurs musculosquelettiques au bas du dos, au cou ou à l’épaule pendant le dernier mois. Pour 779 d’entre elles, les douleurs duraient depuis plus de trois mois, ce qui correspond à la définition de douleur chronique.

Les chercheurs ont concentré leurs analyses sur les personnes qui avaient au moins deux sites de douleur, « parce que ça pourrait indiquer que le problème est systémique », précise le responsable de l’étude, Clermont Dionne. Les analyses ont porté sur 187 biomarqueurs, incluant des composés organiques, des vitamines et des métaux lourds.

Lire la nouvelle complète sur ULaval nouvelles.