Le professeur Marc Hébert aborde l'origine de cette forme de dépression, son incidence dans la population et les façons de la prévenir ou de la traiter
Dans la nuit du 1er au 2 novembre, la population québécoise devra reculer l’heure, ce qui fera en sorte que le soleil se couchera plus tôt. Pour certaines personnes, la baisse de luminosité est synonyme de fatigue et d’une humeur dépressive. Marc Hébert, professeur à la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche CERVO, revient sur le rôle de la lumière sur le moral et sur les bienfaits de la luminothérapie pour contrer la dépression saisonnière.
Qu’est-ce que la dépression saisonnière ?
La dépression saisonnière est une forme de dépression qui revient chaque année à l’automne ou à l’hiver, puis qui disparaît naturellement au printemps et à l’été. Elle est principalement liée au manque de lumière naturelle durant la saison froide.
Dans les faits, nos recherches ont montré qu’en été, les gens s’exposent à environ 2 heures de lumière naturelle par jour, contre à peine 30 minutes en hiver. Étant donné le raccourcissement de la période de clarté à l’automne et à l’hiver, pour beaucoup, le départ et le retour du travail se font dans la noirceur, ce qui contribue à la réduction de l’exposition lumineuse.
