Grâce à un score de risque polygénique, le personnel en clinique pourra offrir une prise en charge mieux adaptée au niveau de risque réel de chaque patiente
Dès 2026, un échantillon de salive et de sang pourrait permettre de mieux évaluer le risque de développer un cancer du sein afin d’avoir une prise en charge personnalisée en clinique. « C’est vraiment un changement majeur de pratique. C’est quelque chose qui est hyper stimulant et encourageant », s’enthousiasme Mathias Cavaillé, médecin clinicien enseignant à la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval.
Il mène un projet de recherche pour intégrer un nouvel outil dans l’arsenal du personnel clinique : le score de risque polygénique. Jumelé à des facteurs de risque non génétiques, comme l’âge, la densité mammaire, l’indice de masse corporelle ou le mode de vie, il permettra d’évaluer le niveau de risque plus précisément.
Le 2 octobre, la Fondation cancer du sein du Québec a d’ailleurs soumis une motion à l’Assemblée nationale pour un mode de dépistage basé sur le risque, comme le projet Perspective, adoptée à l’unanimité. Elle déclarait que 42 000 femmes avaient signé une pétition pour un accès au score de risque polygénique pour les femmes au niveau populationnel.
