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Le mois qui suit une fracture est critique chez les personnes âgées

- GETTY IMAGES/RAYCAT

Malgré un taux de mortalité très élevé pendant cette période, seulement un patient sur cinq recevrait du counseling avant de quitter l'hôpital

Avant de quitter l’hôpital, les personnes qui ont eu un infarctus rencontrent un professionnel de la santé qui leur prodigue des conseils pour les aider à bien se rétablir et à éviter une récidive. Il faudrait en faire autant pour les personnes âgées qui ont subi une fracture osseuse, proposent des chercheurs canadiens à la lumière d’une étude qu’ils ont publiée dans le Journal of Bone and Mineral Research Plus et qui montre que le taux de mortalité est très élevé chez ces patients dans le mois qui suit la fracture.

Les chercheurs sont arrivés à ce constat après avoir étudié le taux de survie de 98 474 patients, âgés de 66 à 105 ans, dans les cinq années qui ont suivi une fracture osseuse.

« Il s’agissait de fractures liées à une fragilisation des os causée par l’ostéoporose », précise le responsable de l’étude, Jacques Brown, professeur de clinique à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.

Pour fins de comparaison, les chercheurs ont compilé des données sur le taux de survie d’un nombre identique de personnes qui présentaient un profil similaire, mais qui n’avaient pas subi de fracture.

Le premier constat qui émerge de leurs analyses est que peu importe la partie du corps touchée, une fracture osseuse hypothèque la survie des patients.

« Il y a plusieurs raisons à cela, entre autres le stress opératoire, les infections et les risques de formation de caillots sanguins associés au fait d’être immobilisé ou alité, souligne le professeur Brown. Il y a aussi le fait que près de 20 % de ces personnes vont subir une nouvelle fracture dans les 5 années qui suivent la première. »

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