Cette avancée ouvrent la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques
Les résultats de recherche de l’équipe dirigée par la professeure titulaire au Département de psychiatrie et de neurosciences et chercheuse au Centre de recherche CERVO, Chantelle Sephton, montrent que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) pourrait aussi être une maladie du métabolisme.
Leurs travaux chez la souris révèlent que les cellules nerveuses délaissent le glucose pour utiliser des lipides qu’elles n’arrivent pas à exploiter efficacement, générant des lipides oxydés toxiques et contribuant à la mort des neurones.
Un médicament mis au point pour les personnes diabétiques a été testé et a permis de réduire cette toxicité et d’améliorer les fonctions cognitives et motrices chez les souris, bien qu’il n’ait pas montré d’effet chez l’humain.
L’étude, publiée dans Brain, renforce l’idée que la SLA associe dysfonction neuronale, dérèglement métabolique et inflammation.

