Le fait d'avoir eu cette infection devrait être considéré comme un facteur de risque cardiovasculaire
La perte d’élasticité des vaisseaux sanguins qui accompagne le vieillissement normal serait accélérée chez les femmes à la suite d’une infection à la COVID-19. Dans le pire des cas, l’accroissement de la rigidité vasculaire qui en résulte est comparable à celui qui survient naturellement sur une période de 10 ans, rapporte une équipe internationale de recherche dans une étude publiée par l’European Heart Journal.
Cette équipe, dont font partie le médecin clinicien enseignant Mohsen Agharazii au Département de médecine et la professeure Catherine Fortier au Département de kinésiologie, a étudié la rigidité vasculaire de près de 2100 personnes réparties dans 18 pays.
L’échantillon était composé de trois groupes de sujets qui avaient eu la COVID-19 : les premiers n’avaient pas été hospitalisés (la plupart avaient eu une infection légère), les seconds avaient dû être hospitalisés dans une unité de soins réguliers (infection de sévérité moyenne) et les derniers avaient été admis aux soins intensifs (infection sévère). Enfin, 391 personnes qui n’avaient jamais eu la COVID-19 ont servi de groupe témoin.