Selon Simon Duchesne, il faut considérer cette maladie neurodégénérative sous l'angle de la santé globale du cerveau plutôt qu'à travers le prisme réducteur des plaques amyloïdes
La présence de plaques amyloïdes dans le cerveau s’impose de plus en plus comme le seul et unique critère diagnostique de l’alzheimer. L’homologation de nouveaux médicaments qui ciblent spécifiquement ces accumulations de protéines amyloïdes pourrait, en dépit de leur efficacité contestable, drainer encore plus d’attention vers ces plaques au détriment d’une approche globale intégrant tous les facteurs qui interviennent dans cette maladie.
C’est en réponse à cette tendance lourde dans la recherche sur l’alzheimer que Simon Duchesne, professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval, et trois de ses collègues viennent de publier, dans le Journal of Alzheimer’s Disease, un article de réflexion appelant à une remise en question de notre conception de cette maladie.
À la base, l’alzheimer est une maladie caractérisée par la destruction des neurones du cerveau qui entraîne, entre autres, des pertes de mémoire, une désorientation dans le temps et dans l’espace, des difficultés à planifier ou à résoudre des problèmes et des difficultés à exécuter des tâches familières.
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