Une équipe pancanadienne dirigée par l'Université Laval reçoit un financement pour améliorer le cheminement des membres de communautés francophones atteints de troubles cognitifs
Changer de milieu de soins est souvent une étape délicate pour les personnes âgées vivant avec une maladie neurodégénérative, comme l’alzheimer. Mal planifiées, ces transitions peuvent nuire à la qualité de vie. Pour répondre à cet enjeu, une équipe pancanadienne codirigée par le professeur Patrick Archambault et la professeure France Légaré, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, a reçu une subvention de 1 075 000 $ des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
L’objectif est d’améliorer le passage entre les différents points de services du système de santé. « Lorsqu’une personne retourne à la maison après une hospitalisation, par exemple, il y a toute une série d’informations qui ne suit pas toujours le patient », rapporte Patrick Archambault, chercheur affilié au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches.
Des solutions pratiques pour un meilleur parcours de soins
L’équipe souhaite recenser, adapter et implanter des outils concrets qui facilitent ces passages souvent complexes dans le système de santé. Parmi eux, un outil d’aide à la décision développé par l’équipe de France Légaré permet aux personnes aînées de choisir entre rester à domicile ou déménager dans un milieu adapté. « La décision du lieu de vie ou de soins pour les aînés est une des questions les plus difficiles qui survient fréquemment », rapporte la titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la décision partagée et l’application des connaissances.