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Dystrophie musculaire de Duchenne: une avancée encourageante

La dystrophie musculaire de Duchenne cause une dégénérescence progressive des muscles qui confine les personnes atteintes à un fauteuil roulant à partir de l'adolescence. Elle affecte presque exclusivement les garçons. Environ 1 garçon sur 3500 en est atteint à la naissance, ce qui en fait la forme de dystrophie musculaire la plus courante. Crédit photo : Getty Images/Danai Jetawattana

Un sucre dérivé du glucose produit des effets positifs sur les fonctions musculaires de souris atteintes par cette maladie

Un pas de plus vers un nouveau traitement contre la dystrophie musculaire de Duchenne vient d’être franchi par une équipe de l’Université Laval. Cette équipe vient de démontrer, dans le FASEB Journal, que la prise orale d’un dérivé du glucose augmente l’activité musculaire spontanée de souris atteintes de cette maladie et améliore la santé générale de leurs muscles.

Rappelons que la dystrophie musculaire de Duchenne est une maladie dont les premiers symptômes se manifestent chez les enfants, presque exclusivement les garçons, lorsqu’ils ont entre 18 mois et 3 ans. Elle cause une dégénérescence progressive des muscles qui confine les personnes atteintes à un fauteuil roulant à partir de l’adolescence. La maladie affaiblit également le cœur et les muscles respiratoires, de sorte que l’espérance de vie des malades est de moins de 40 ans. La forme héréditaire de la maladie affecte environ 1 garçon sur 3500, ce qui en fait la dystrophie musculaire la plus courante.

Au Canada, trois médicaments corticostéroïdes, dont la prednisolone, sont approuvés pour traiter cette maladie. Ils réduisent l’inflammation et ralentissent la progression de la maladie, mais ils entraînent d’importants effets secondaires, notamment un arrêt de la croissance.

« C’est pourquoi il est important de trouver d’autres thérapies pour préserver le plus longtemps possible les fonctions musculaires des jeunes malades », souligne la responsable de l’étude, Sachiko Sato, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval.

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