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Du froid pour traiter la forme la plus courante d'arythmie

Homme qui serre sa poitrine

Les résultats obtenus grâce à la cryoblation pourraient conduire à une révision du mode de traitement de la fibrillation auriculaire

Une étude qui vient de paraître dans le New England Journal of Medicine démontre l’efficacité à long terme d’une intervention servant au traitement de la forme la plus courante d’anomalie du rythme cardiaque, la fibrillation auriculaire. Cette preuve et les conclusions de travaux antérieurs, qui avaient démontré la sécurité et l’efficacité à moyen terme de cette procédure, pourraient conduire à une révision des recommandations touchant le traitement de la fibrillation auriculaire, et ainsi permettre à un plus grand nombre de personnes de profiter de ses bienfaits. C’est ce que croit l’un des auteurs de l’étude, Jean Champagne, professeur à la Faculté de médecine et chercheur à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ).

La fibrillation auriculaire est causée par un dérèglement des signaux électriques qui contrôlent les contractions du coeur. Ce problème, qui touche environ 200 000 personnes au Canada, se manifeste d’abord par des épisodes isolés et passagers d’arythmie.

« Si rien n’est fait, le désordre évolue vers une forme persistante, puis une forme permanente de la maladie, qui augmente le risque d’insuffisance cardiaque et d’accident vasculaire », souligne le professeur Champagne, qui est également cardiologue électrophysiologiste à l’IUCPQ.

Présentement, les recommandations des autorités médicales prescrivent le recours aux médicaments comme premier traitement de la fibrillation auriculaire. Cette solution est loin de convenir à tous : le problème réapparaît chez 50 % des patients dans l’année qui suit le début de la prise de médication.

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