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Détail de la nouvelle

Deux biomarqueurs liés aux douleurs musculosquelettiques chroniques

Au Canada, environ 1 adulte sur 5 devra composer avec des douleurs musculosquelettiques chroniques au cours de sa vie. Crédit photo : Getty Images/Wild Pixel

Cette avancée permettrait de rendre moins subjective l'évaluation de ces douleurs et elle pourrait conduire à de nouvelles façons de les prévenir ou de les traiter

Une équipe de recherche de l’Université Laval vient d’identifier deux biomarqueurs qui ouvrent de nouvelles perspectives dans la gestion de douleurs musculosquelettiques chroniques (DMC). Ces deux marqueurs — l’acrylamide et le cadmium ¬¬ — sont des composés toxiques présents dans la fumée de cigarette, mais aussi dans la nourriture et dans d’autres produits auxquels nous sommes exposés quotidiennement. Les détails de cette étude ont été publiés récemment dans la revue Pain.

Rappelons que les DMC sont un problème de santé publique important qui touche environ 1 adulte sur 5 au Canada. Dans la plupart des cas, il s’agit de douleurs non spécifiques, ce qui signifie qu’on ne parvient pas à en déterminer la cause avec certitude. Le modèle qui prévaut depuis quelques décennies est qu’elles résultent d’un ensemble de facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

« Les traitements existants contre des DMC sont peu efficaces ou ils ont des effets secondaires indésirables importants. À défaut de mieux, on propose aux gens d’apprendre à gérer leur douleur », constate le responsable de l’étude, Clermont Dionne, professeur au Département de médecine sociale et préventive et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval et à VITAM-Centre de recherche en santé durable.

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