Détail de la nouvelle

Des échanges fructueux vers un partenariat fleurissant

  • Faculté, En phase avec la réalité, Doctorat en médecine
Le doyen Julien Poitras et le doyen Pr Harilalaina Willy Franck Randriamarotia.
Le doyen Julien Poitras et le doyen Pr Harilalaina Willy Franck Randriamarotia.

Un partenariat interuniversitaire avec la Faculté de médecine de l’Université d’Antananarivo à Madagascar

Au cours de la dernière semaine et jusqu’à la mi-novembre, plusieurs représentants et représentantes de divers secteurs de la Faculté de médecine ont accueilli et rencontré leurs homologues de l’Université d’Antananarivo en vue d’enrichir le partenariat interuniversitaire qui perdure depuis plus d’une décennie.

Initialement développé en 2011 pour répondre aux besoins des programmes de mobilité internationale du doctorat en médecine, puis en médecine de famille, ce partenariat a permis à des dizaines d’étudiants et d’étudiantes en médecine, d’externes et de résidents et résidentes de diverses spécialités d’effectuer des stages cliniques de 8 à 12 semaines à Madagascar. Depuis 2017, la collaboration est réciproque avec une douzaine d’externes malgaches ayant réalisé un stage à l’Université Laval. 

Au fil des ans, ce partenariat s’est intensifié grâce à une vision partagée et à la complicité qui s’est développée entre les deux équipes. Les Malgaches ont manifesté un vif intérêt pour cette collaboration, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de renforcement de la première ligne de soins et de la pédagogie médicale. En 2020, une délégation de la Faculté de médecine de l’Université Laval s’est d’ailleurs déplacée pour offrir un premier séminaire pédagogique et rencontrer les principaux acteurs universitaires et politiques dans la perspective de mieux comprendre les besoins en vue d’améliorer les soins de première ligne et de propose le soutien adéquat. 

Dans un pays confronté à une pénurie de ressources, une formation insuffisante des médecins généralistes pour la première ligne de soins et des régions isolées dépourvues de services de santé, il est essentiel que les médecins de première ligne disposent de compétences médicales variées, y compris en obstétrique, en chirurgie de base ainsi qu’en gestion de la santé publique. Les Malgaches ont opté pour la réforme de la formation initiale et le développement d’une formation spécialisée en médecine de famille et communautaire pour atteindre leurs objectifs, notamment l’adoption de nouvelles méthodes pédagogiques. 

Des liens forts se sont aussi développés entre certaines divisions du Département de chirurgie de la Faculté de médecine, facilitant les échanges et les mises à niveau de l’enseignement malgache, mais aussi le début d’une réflexion en lien avec la réforme de la formation au deuxième cycle (programme de spécialité) et le développement de l’approche par compétences.