Détail de la nouvelle

Dépistage du cancer du col de l’utérus : comme une lettre à la poste

Femme mature tenant dans ses mains un écouvillon

Prélever soi-même un échantillon pour le dépistage de ce cancer et le poster à un laboratoire pour fins d’analyses est une approche qui plaît aux femmes et qui pourrait sauver des vies

En 2021, 1 450 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus ont été diagnostiqués au Canada, dont 290 au Québec. La moitié de ces cas touche des femmes qui ne participaient pas à un programme de dépistage ou qui le faisaient irrégulièrement. Il serait possible de faire mieux grâce à de récents progrès en matière de dépistage ouvrant la voie à l’autoprélèvement, suggère une étude publiée plus tôt cette année dans le Journal of Obstetrics & Gynaecology Canada par des chercheuses de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke.

« Présentement, le programme de dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur un test Pap que les femmes sont invitées à passer tous les deux ou trois ans », rappelle l’une des auteures de l’étude, Julie Bestman-Smith, microbiologiste-infectiologue au CHU de Québec – Université Laval et chargée d’enseignement clinique à la Faculté de médecine de l’Université Laval. « Ce test nécessite l’intervention d’un médecin qui prélève des cellules du col utérin de la patiente. L’échantillon est ensuite envoyé dans un laboratoire où on l’examine au microscope afin de détecter la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses », poursuit-elle.

Il existe maintenant des tests beaucoup plus sensibles qui détectent l’ADN des génotypes du virus du papillome humain, qui sont responsables de la majorité des cas de cancer du col de l’utérus.

« Ces tests seront bientôt utilisés comme première étape du dépistage du cancer du col de l’utérus au Québec, souligne la microbiologiste-infectiologue. Ils sont réalisés à partir d’un prélèvement vaginal effectué à l’aide d’un écouvillon. »

Lire la nouvelle complète sur ULaval nouvelles.