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COVID longue : le virus pourrait être encore présent dans l'organisme

Homme qui est attaché à la protéine Spyke

Une étude suggère que le SARS-CoV-2 pourrait trouver refuge dans la muqueuse intestinale

Le SARS-CoV-2 pourrait se maintenir dans l’organisme pendant plusieurs mois en se terrant dans la muqueuse intestinale, suggère une étude publiée dans Nature Communications par une équipe internationale de recherche.

« Cette persistance du virus dans le corps pourrait être en cause dans les symptômes de la COVID longue », avance l’un des auteurs de l’étude, Jérôme Estaquier, professeur à la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval.

Le professeur Estaquier et ses collaborateurs de l’Université de Minho au Portugal et de l’INSERM en France ont étudié le système immunitaire de 62 patients atteints de COVID longue. Ils l’ont comparé à celui de 65 personnes qui avaient eu la COVID et qui s’en étaient bien remises et à celui de 37 personnes qui n’avaient jamais été infectées par le coronavirus.

Les chercheurs ont constaté que, 6 mois après l’infection, les personnes souffrant de COVID longue présentaient un profil immunologique suggérant qu’elles étaient encore exposées au virus de la COVID-19.

« Ces patients avaient davantage d’anticorps IgA contre la protéine S et contre la protéine N du SARS-CoV-2. Ces anticorps ont une demi-vie de 3 à 4 jours, ce qui suggère que l’exposition au virus était récente », précise le professeur Estaquier.

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