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COVID longue: des tests à l'effort essentiels pour évaluer les séquelles cardiorespiratoires

  • Source : Jean Hamann, ULaval Nouvelles

Les tests exigeant un effort physique seraient plus sensibles que les tests respiratoires au repos pour détecter les séquelles de la maladie

Le personnel de la santé devrait être prudent lorsqu'il évalue les capacités respiratoires des personnes atteintes de COVID longue. En effet, il faudrait non seulement qu'il recourt aux tests au repos habituellement utilisés en clinique pour mesurer ces fonctions, mais aussi soumettre ces personnes à des tests à l'effort, plus sensibles aux changements que pourrait entraîner cette maladie. Voilà la conclusion d'une étude publiée dans la revue Plos One par une équipe de recherche qui s'est penchée sur la question.

«Entre 10 % et 20 % des personnes qui ont eu la COVID-19 éprouvent, à divers degrés, des symptômes post-infection. Lorsque ceux-ci durent plus de trois mois, on estime qu'elles sont atteintes du syndrome de la COVID longue», rappelle Imane Salmam, doctorante à l'École des sciences de la réadaptation de l'Université Laval, membre de l'équipe de Jean-Sébastien Roy du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS) et première auteure de l'étude.

Même si des difficultés respiratoires, la fatigue à l'effort et le malaise post-exercice font partie des symptômes fréquemment rapportés par les gens souffrant de COVID longue, il n'y avait pas encore eu de synthèse des connaissances à ce sujet, souligne la doctorante. « Nous avons donc réalisé une revue de littérature sur la question et nous avons retenu 22 études portant sur 3041 adultes atteints de COVID longue. »

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