Cette protection est encore plus élevée chez les personnes qui ont eu une infection et qui ont été vaccinées
Les personnes qui ont été infectées par un variant pré-Omicron de SARS-CoV-2 bénéficient d’une protection élevée contre les hospitalisations causées par le variant Omicron. Cette protection est encore plus forte si ces personnes ont aussi été vaccinées. Voilà les conclusions d’une étude publiée aujourd’hui dans la revue JAMA Network Open par une équipe de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), de l’Université Laval et d’autres établissements de recherche du Canada.
Les chercheurs arrivent à ces constats au terme d’une analyse du risque d’infection et d’hospitalisation dues au SARS-CoV-2. L’étude, qui a porté sur près de 697 000 personnes de 12 ans et plus, a été menée entre le 26 décembre 2021 et le 12 mars 2022.
« Nous voulions déterminer si les personnes qui avaient eu une infection causée par l’un des variants de SARS-CoV-2 qui circulaient avant l’apparition d’Omicron en novembre 2021 profitaient d’une certaine protection contre Omicron. Nous voulions aussi chiffrer quelle protection procuraient les vaccins pré-Omicron contre le variant Omicron », explique le responsable de l’étude, Gaston De Serres, professeur à l’Université Laval et médecin-chef du groupe scientifique en immunisation à l’INSPQ.