Une équipe de recherche établit comment la molécule coupe-faim contenue dans le Qsymia agit sur le cerveau
Des scientifiques de l’Université Laval et du University of Texas Southwestern Medical Center ont uni leurs efforts pour comprendre par quel étrange détour le topiramate, une molécule d’abord homologuée pour le traitement de l’épilepsie, parvenait à faire perdre du poids. Les résultats de leurs travaux, qui viennent de paraître dans la revue Obesity, révèlent notamment que le mode d’action de cette molécule diffère de celui de la molécule coupe-faim contenue dans l’Ozempic et le Wegovy.
Le topiramate est un anticonvulsant qui a été homologué aux États-Unis en 1996 pour le traitement de l’épilepsie. Au fil des ans, on lui a découvert des vertus pour d’autres problèmes de santé tels que les migraines, le trouble bipolaire et l’alcoolisme.
« C’est en constatant une perte de poids chez une partie des personnes qui prenaient du topiramate pour traiter l’épilepsie que son recours dans le traitement de l’obésité a été envisagé », rappelle Natalie Jane Michael, professeure à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université Laval.
