Cette approche serait aussi efficace que l’hystérectomie radicale et supérieure à celle-ci au chapitre des complications post-chirurgicales, de la qualité de vie et de la santé sexuelle des femmes
Il y aurait moyen de traiter efficacement et de façon moins agressive les cas de cancer du col de l’utérus découverts à un stade précoce, tout en favorisant une meilleure qualité de vie post-traitement. C’est la conclusion à laquelle arrive une équipe internationale de recherche dont les travaux ont été présentés le 2 juin à la rencontre annuelle de l’American Society of Clinical Oncology.
L’essai clinique international, dirigé par la gynécologue oncologue Marie Plante, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval, visait à comparer l’hystérectomie radicale, le traitement usuel pour le cancer du col de l’utérus, à l’hystérectomie simple. L’hystérectomie radicale implique l’ablation de l’utérus, du col de l’utérus, des tissus et ligaments avoisinants ainsi que d’une partie du vagin, alors que l’hystérectomie simple se limite généralement à l’utérus et au col de l’utérus.
Pour réaliser cette étude, l’équipe de recherche a recruté 700 patientes dans 12 pays. Ces femmes avaient un cancer du col de l’utérus découvert à un stade précoce et jugé à faible risque. Les participantes ont été aléatoirement subdivisées en deux groupes et soumises soit à une hystérectomie radicale ou à une hystérectomie simple. Les ganglions pelviens des participantes des deux groupes ont été étudiés afin de s’assurer que le cancer ne s’était pas propagé.