Détail de la nouvelle

Mieux prévenir et traiter le cancer

M Dorval et H Nabi

850 000 $ pour un projet visant à améliorer l’accès aux tests génétiques

Le CHU de Québec-Université Laval (CHU) se réjouit de l’octroi, dans le cadre du concours Innove-Onco, de 850 000 $ pour un projet de recherche visant à améliorer l’accès au dépistage génétique du cancer.

Alors que la science permet désormais d’identifier les gènes qui prédisposent à développer certains types de cancers, dont le cancer du sein et de l’ovaire, pour ainsi préciser un diagnostic et optimiser le traitement, la demande est croissante pour l’accès aux tests génétiques. Afin de faciliter cet accès aux femmes à risque et à leur famille, le CHU de Québec-Université Laval, a ainsi développé un « modèle collaboratif en oncogénétique » (MCO) qui repose principalement sur la collaboration interprofessionnelle et entre les institutions. Le modèle assure également aux patientes des services en oncogénétique plus étendus et mieux adaptés. Les travaux des chercheurs Hermann Nabi et Michel Dorval, du Centre de recherche du CHU, ont montré que ce modèle améliore l’accès aux services de conseil génétique et réduit significativement les délais pour les tests génétiques pour les patientes, qui se sont déclarées très satisfaites du processus. Le professeur Hermann Nabi du Département de médecine sociale et préventive et le professeur titulaire Michel Dorval à la Faculté de pharmacie et leurs collaborateurs souhaitent maintenant identifier et tirer parti des enseignements de la mise en œuvre de cette innovation organisationnelle pour optimiser l’offre de services en oncogénétique dans des établissements locaux et régionaux du Québec.

Le concours Innove-Onco, organisé par l’Oncopole, a pour objectif de permettre l’adoption optimale d’innovations aussi prometteuses que celle-ci au sein du système public de santé et de services sociaux.

« L’oncogénétique peut avoir un impact substantiel pour les personnes qui présentent un haut risque de cancer, car elle nous mène à un diagnostic ou un pronostic plus précis, ce qui nous permet d’identifier avec plus de précision le traitement le plus optimal, explique le professeur Hermann Nabi. L’accès à ces tests est donc extrêmement important pour ces personnes, alors que malheureusement, cela constitue actuellement un défi dans notre système de santé ».

« En misant sur la collaboration entre les professionnels et les organisations, ajoute le professeur Michel Dorval, on arrive à mieux répondre à la demande croissante et ultimement, aux besoins des gens ».

Une équipe interdisciplinaire et issue de plusieurs organisations du réseau de la santé et des services sociaux à travers le Québec (CHU de Québec-Université Laval, CISSS de Chaudière-Appalaches, CISSS du Bas-Saint-Laurent, CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean) de même que de l’Université McGill, de l’Université de Montréal et de l’UQAR, contribuera à ces travaux, au bénéfice des patientes et de leur entourage.

Selon M. Martin Beaumont, président-directeur général du CHU, « ce projet est une parfaite démonstration de collaboration, d’humanisme et d’excellence, des valeurs qui guident les équipes du CHU au quotidien. Les travaux des professeurs Nabi et Dorval sont porteurs d’espoir et permettront sans doute de belles avancées, tant pour l’amélioration des soins à la population que dans la lutte contre le cancer ». 

À propos du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval

Plus important centre de recherche francophone en Amérique du Nord, le Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval regroupe en cinq sites plus de cinq cents chercheurs. Avec ses revenus de recherche de près de 110 M$, il se positionne au deuxième rang québécois et au neuvième rang canadien du Canada’s Top 40 Research Hospitals 2019. Le CRCHU s’est aussi vu attribuer la cote « Exceptionnel » par le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRSQ) au terme de sa plus récente évaluation, en 2018.

À propos du CHU de Québec-Université Laval

Regroupant le CHUL, L’Hôtel-Dieu de Québec, l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, l’Hôpital du Saint-Sacrement et l’Hôpital Saint-François d’Assise, le CHU de Québec-Université Laval est le plus important centre hospitalier de soins spécialisés du Québec et l’un des plus grands au Canada. Dispensant des soins généraux et spécialisés, mais surtout surspécialisés, le CHU de Québec-Université Laval dessert la population de tout l’est du Québec, soit un bassin de près de deux millions de personnes. Étroitement lié à l’Université Laval et orienté vers l’avenir, il détient également une mission d’enseignement, de recherche dans de nombreux domaines d’excellence et d’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé. Le CHU de Québec-Université Laval compte plus de 12 500 employés, 1 500 médecins, dentistes et pharmaciens, 343 chercheurs réguliers et associés, 169 chercheurs affiliés, 434 professionnels de recherche, de même que 1001 étudiants aux cycles supérieurs et 412 bénévoles.    www.chudequebec.ca

Source :
CHU de Québec-Université Laval

Sur le même sujet 2 chercheurs visent à améliorer l'accès au test génétique dans le dépistage du cancer, ici.radio-canada.ca, 8 juillet 2020