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Médecine personnalisée : un décalage entre les labos et les salles de classe

Au Canada, les premières années d’études en médecine feraient peu de place à la génétique médicale et à la génomique

Même si l’idée de tenir compte du profil génétique des patients pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies fait consensus, la génétique médicale et la génomique occupent une portion congrue de la formation des futurs médecins pendant les premières années d’études universitaires au Canada. C’est ce qu’a constaté une équipe de chercheurs québécois et ontariens après avoir analysé le contenu des programmes de formation en médecine dans les universités canadiennes.

Jade Ouellet, Julie Lapointe, Michel Dorval et Hermann Nabi, du Centre de recherche du CHU de Québec — Université Laval, et leurs collaborateurs de quatre autres universités canadiennes ont eu accès à une partie ou à l’entièreté des programmes de formation préexternat (les deux ou trois premières années de formation en médecine) des 17 facultés de médecine du Canada.

« Nous nous sommes intéressés au programme de préexternat parce que c’est à ce moment que les notions de base sont présentées et apprises et que cela peut influencer le choix des milieux de stages pour l’externat, et, in fine, l’orientation de carrière », précise le responsable de l’étude, Hermann Nabi, de la Faculté de médecine de l’Université Laval.

L’analyse de ces programmes, qui a fait l’objet d’une publication dans l’American Journal of Medical Genetics, a permis d’établir que le pourcentage des objectifs d’apprentissage liés à la génétique médicale et la génomique allait de 0,65 % à 5,05 %, selon les universités.

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