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La Faculté reçoit la reconnaissance en responsabilité sociale ASPIRE

  • Faculté de médecine (Direction), Faculté
De gauche à droite : Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes, à l’international et à la santé, Marie-Claire Bérubé et Nadine Martin, toutes deux agentes de recherche et de planification au Vice-rectorat à la responsabilité sociale, et Julien Poitras, vice-doyen à la responsabilité sociale
Au-delà de la reconnaissance des acquis, il s’agit d’un formidable outil de mobilisation pour notre communauté

La Faculté de médecine devient ainsi la première faculté de médecine francophone au monde et la troisième au Canada à recevoir cette mention

La Faculté de médecine de l’Université Laval, pour qui l’engagement durable envers la responsabilité sociale est une priorité, est fière de devenir la première faculté francophone au monde et la troisième au Canada à recevoir cette prestigieuse reconnaissance puisqu’elle répond à tous les critères de sélection établis par l’Association for Medical Education in Europe (AMEE). Ce sont Julien Poitras, vice-doyen à la responsabilité sociale, et Rénald Bergeron, vice-recteur aux affaires externes, à l’international et à la santé et ancien doyen de la Faculté, qui ont reçu le trophée et le certificat destinés à la Faculté lors du congrès de l’AMEE qui se tient en Finlande du 26 au 30 août 2017.

Pour Julien Poitras, « cette reconnaissance en responsabilité sociale doit être considérée comme un événement phare pour la Faculté de médecine. Au-delà de la reconnaissance des acquis, il s’agit d’un formidable outil de mobilisation pour notre communauté afin que celle-ci puisse bien prendre connaissance de nos réalisations, mais également se rallier à ce projet jamais vraiment achevé qu’est le fait de devenir une faculté de plus en plus socialement responsable. Puisque la responsabilité sociale, c’est en fait se recentrer en continu sur notre mission première : la santé durable de notre population. »

Depuis sa création, la Faculté a toujours su se renouveler pour répondre aux besoins des communautés qu’elle dessert, notamment celles en région ainsi que les plus vulnérables d’entre elles. Elle a su démontrer que la responsabilité sociale s’inscrivait dans sa mission avant même que le terme n’existe. La responsabilité sociale et la collaboration citoyenne sont des éléments clés de la planification stratégique de la Faculté et plusieurs exemples témoignent de sa volonté à rester à l’écoute des gens. Par exemple, celle-ci a tenu en 2016 près de 10 forums citoyens sur son territoire afin de mieux connaître les besoins en santé de la population ainsi que ses attentes envers elle. La Faculté a également développé plusieurs thématiques de recherche qui ont des répercussions importantes sur la santé de la population, dont les personnes vulnérables.

Des statistiques récentes démontrent que les efforts et l’engagement de la Faculté auprès des populations de son territoire portent des fruits. La Faculté a en effet réussi à augmenter la proportion de ses diplômés qui choisissent la médecine familiale et qui établissent leur pratique dans les régions rurales et éloignées qu’elle dessert, se distinguant ainsi de la moyenne canadienne. En effet, plus de 37 % des diplômés en médecine de la Faculté sont établis en dehors des grands centres alors que la moyenne des universités canadiennes est de 19 %. De plus, 83 % de la population des régions desservies par la Faculté a accès à un médecin régulier comparativement à 73 % pour la population des autres régions. 

Rénald Bergeron n’hésite pas à affirmer que la « responsabilité sociale fait partie de l’ADN de la Faculté de médecine » et que son devoir est de « continuer à déployer des efforts au quotidien pour tendre vers la santé durable des personnes et de la société », autant par la recherche que par la formation.