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Étudier le cerveau d’enfants atteints de paralysie cérébrale

Un cerveau d’un enfant de 8 ans vivant avec une paralysie cérébrale et qui participe à sa recherche doctorale. L’image est posée en surimpression sur un montage comprenant des autoroutes, une route et un chemin de terre. Le cerveau est représenté par une multitude de petits fils colorés qui évoquent les routes de matière blanche dans le cerveau.
Dans ce montage, Ophélie Martinie a utilisé une vraie image du cerveau d’un enfant de 8 ans vivant avec une paralysie cérébrale et qui participe à sa recherche doctorale. L’image est posée en surimpression sur un montage comprenant des autoroutes, une route et un chemin de terre. Le cerveau est représenté par une multitude de petits fils colorés qui évoquent les routes de matière blanche dans le cerveau. L’organe a une forme asymétrique, alors que chaque côté est censé être plus ou moins égal. Les routes manquantes à droite sont causées par une lésion suite à un AVC avant la naissance. Cette lésion a rompu les routes déjà existantes dans le cerveau du fœtus. L’enfant est donc né avec des routes manquantes et, en grandissant, son cerveau a gardé cette asymétrie, ce qui expliquerait la paralysie de son bras gauche.

La doctorante en sciences cliniques et biomédicales Ophélie Martinie remporte le premier prix du volet francophone de la finale locale de Ma thèse en 180 secondes

« Attraper un ballon, c’est un jeu d’enfant. Peut-être devrions-nous revoir nos expressions, car Théo, 8 ans, n’arrive pas à rattraper une balle. Son bras gauche est replié, ses doigts sont refermés et il a du mal à bouger sa main. En fait, comme 2 enfants sur 1 000, Théo a un diagnostic de paralysie cérébrale. C’est la plus grande cause d’incapacité motrice chez les enfants. »

C’est par ces mots que la doctorante en sciences cliniques et biomédicales Ophélie Martinie a commencé sa présentation lors de la finale locale 2023 du concours Ma thèse en 180 secondes. L’événement était organisé par la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Il s’est déroulé le mercredi 22 mars au Cercle du pavillon Alphonse-Desjardins devant plus de 125 personnes. Plus de 400 autres ont suivi la retransmission en direct. Il s’agissait du grand retour post-pandémique de l’activité devant public. Celle-ci a réuni 12 finalistes sélectionnés au sein de leurs facultés respectives. En étant clairs, concis et convaincants, ils devaient présenter leur projet de recherche en termes simples et dans un maximum de trois minutes à l’aide d’une seule diapositive statique.

Au terme de l’exercice, le jury a déclaré Ophélie Martinie grande gagnante du volet francophone pour son exposé « Les autoroutes du cerveau chez les enfants avec une paralysie cérébrale ». L’étudiante représentera l’Université Laval lors de la finale nationale du concours durant le 90e Congrès de l’ACFAS, qui se tiendra en mai à l’Université de Montréal.

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