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COVID-19 : la 2e vague moins sévère en raison des efforts soutenus des personnes à risque?

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Les Québécois atteints de maladies chroniques ont fortement réduit leurs contacts sociaux

Les efforts de réduction des contacts sociaux déployés par les personnes ayant des problèmes de santé chroniques pourraient expliquer, en partie du moins, pourquoi la COVID-19 a fait moins de ravage au Québec pendant la deuxième vague. En effet, selon une étude réalisée par une équipe de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, les personnes dont l’état de santé faisait craindre des complications sérieuses advenant une infection au SARS-CoV-2 ont déployé des efforts importants depuis le début de la pandémie pour maintenir un faible niveau de contacts sociaux, particulièrement pendant la deuxième vague, alors que les contacts sociaux des personnes sans maladie chronique ont augmenté après le déconfinement de la première vague.

Les détails de cette étude ont été présentés par Aurélie Godbout, à l’occasion des Journées de la recherche de la Faculté de médecine et des centres affiliés, qui se déroulaient en mode virtuel du 25 au 27 mai. L’étudiante-chercheuse fait partie de l’équipe de Marc Brisson, professeur au Département de médecine sociale et préventive et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval. Les autres auteurs de l’étude sont Mélanie Drolet, Myrto Mondor, Éric Demers et Norma Pérez.

L’équipe a analysé des données provenant de CONNECT, un projet qui documente, à des fins épidémiologiques, l’évolution des contacts sociaux des Québécois. Lancé en 2018, ce projet est arrivé à point nommé lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé.

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