Pour atténuer la tempête de cytokines qui cause la détresse respiratoire, il faut cibler les molécules pro-inflammatoires présentes dans les poumons et non celles détectées dans le sang
On ne peut pas déduire ce qui déclenche l’hyper-inflammation des poumons des personnes sévèrement atteintes de COVID-19 à partir de ce que l’on mesure dans le sang. Il faudrait tenir compte de ce fait si l’on espère concevoir des médicaments efficaces pour réduire la morbidité et la mortalité chez les gens exposés à la tempête de cytokines déclenchée par la COVID-19.
C’est la conclusion à laquelle arrivent des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval et de l’Université de Rabat après avoir comparé les molécules pro-inflammatoires présentes dans le sang et dans les poumons de 45 personnes chez qui la COVID-19 avait nécessité une intubation.
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