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Commotions cérébrales: les autres blessures prolongent les symptômes

  • Source : Jean Hamann, ULaval nouvelles, 17 août 2021
  • Pour une communauté en santé, En phase avec la réalité, Recherche, Département de médecine de famille et de médecine d'urgence, Santé des populations et pratiques optimales en santé
commotion cérébrale

Le risque que les symptômes de commotion cérébrale persistent 90 jours après l'accident est 26 % plus élevé chez les patients qui ont eu des blessures concomitantes

l y a davantage de risques que les symptômes d'une commotion cérébrale perdurent si l'accident qui en est responsable cause des blessures concomitantes. En pareil cas, le risque de non-retour aux activités normales 90 jours après l'accident est deux fois plus élevé, révèle une étude multicentrique publiée dans Brain Injury.

Natalie Le Sage, professeure à la Faculté de médecine et chercheuse au Centre de recherche sur les soins et les services de première ligne et au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, et un groupe de 16 chercheurs en ont fait la démonstration en examinant l'évolution de la condition de 1725 personnes recrutées dans 7 hôpitaux canadiens à la suite d'une commotion cérébrale.  Du nombre, 1055 présentaient au moins une blessure concomitante au moment où elles ont été examinées. Il s'agissait le plus souvent de contusions, de lacérations, de fractures ou d'entorses.

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